Nord : PETA demande un mémorial pour les cochons tués dans un accident de transport

Nord : PETA demande un mémorial pour les cochons tués dans un accident de transport

L’association appelle à devenir végan pour prévenir ces incidents, bien trop nombreux

Houtkerque – Après l’accident mortel durant lequel une bétaillère transportant 200 cochons s’est renversée dans un fossé, tuant 120 de ces animaux, PETA a envoyé une lettre à M. Samuel Bever, maire de Houtkerque, commune où a eu lieu l’incident. L’association lui demande l’autorisation d’installer un mémorial sur la départementale 947 où s’est déroulée la catastrophe, en hommage aux êtres sensibles qui y sont morts de manière certainement terrifiante et douloureuse. On pourrait y lire « En souvenir des cochons qui ont souffert et sont morts dans un accident de camion sur cette route. Si nous étions tous végans, cela ne se serait pas produit » à côté de la gravure d’un cochon.

« Les animaux élevés et tués pour la nourriture souffrent du jour de leur naissance jusqu’au jour où ils sont chargés dans des camions pour leur voyage terrifiant jusqu’à l’abattoir, où on les égorge, parfois alors qu’ils sont encore conscients », déclare Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « En plus de rendre hommage aux victimes de l’accident, notre mémorial rappellerait à toute personne choquée par le sort tragique de ces cochons que nous pouvons tous contribuer à prévenir ce type d’accident en devenant végan – ce qui supprimerait la nécessité de transporter ces animaux lors de longs voyages pénibles vers l’abattoir. »

Les accidents de la route mortels impliquant des bétaillères sont malheureusement très courants et on y voit des animaux qui ont souvent déjà souffert toute leur vie et ont enduré un long transport pénible, être grièvement blessés ou tués de manière terrifiante. Dans les élevages intensifs d’où proviennent la grande majorité de la viande vendue en France, les cochons vivent parqués dans des hangars surpeuplés et insalubres, où ils sont privés de tout ce qui leur est naturel. La frustration et le stress causés par ce confinement extrême peut mener à des comportements agressifs, comme des morsures. Ainsi, les éleveurs leurs rognent souvent les dents sans anesthésie, une pratique douloureuse et terrifiante. Lorsqu’ils n’ont que quelques mois, ils sont conduits à l’abattoir où ils sont gazés à mort dans un puits de CO2 ou suspendus la tête en bas et égorgés.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. PETA propose gratuitement son « Guide du végan en herbe » à toutes celles et ceux souhaitant se nourrir de manière respectueuse des animaux.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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