PETA États-Unis devient actionnaire de la F1, à cause de son lien avec une course de chiens de traîneaux mortelle

Le 17 mars 2023

PETA États-Unis devient actionnaire de la F1, à cause de son lien avec une course de chiens de traîneaux mortelle

PETA États-Unis vient de devenir actionnaire de la Formule 1 (F1) afin de pouvoir pousser son propriétaire, Liberty Media, à mettre fin à son parrainage de l’Iditarod, une course de chiens de traîneaux mortelle au cours de laquelle plus de 150 chiens ont trouvé la mort.

Presque tous les autres grands sponsors (Alaska Airlines, Coca-Cola, Jack Daniel’s, et ExxonMobil) ont coupé les ponts avec l’Iditarod, mais GCI, un fournisseur d’accès à Internet alaskien et une filiale de Liberty, finance toujours cette course connue pour sa cruauté à hauteur de plus de 250 000 $ (235 000 €) chaque année.

« L’Iditarod traite les chiens comme des machines et les pousse au-delà de leurs limites, jusqu’à ce que leur corps cède », affirme Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, le Royaume-Uni et l’Australie. « PETA États-Unis se prépare pour la prochaine assemblée annuelle de la F1, durant laquelle l’association sera claire sur le fait que la cruauté animale entache la réputation de la marque. »

Jusqu’à la moitié des chiens qui commencent l’Iditarod ne passent pas la ligne d’arrivée. Cette année, près de 170 chiens ont déjà été retirés de la course parce qu’ils étaient par exemple malades, épuisés ou blessés, laissant les autres travailler encore plus dur. La principale cause de décès des chiens contraints de participer à cette course est la pneumonie par aspiration, causée par l’inhalation de leur propre vomi, et le bilan officiel n’inclut pas les innombrables canidés tués lorsqu’ils ne sont pas sur le circuit, simplement parce qu’ils n’étaient pas assez rapides, ou morts pendant la saison basse, enchaînés à des caisses en bois délabrées ou à des barils en plastique dans le froid glacial, une pratique révélée par une enquête de PETA États-Unis.

PETA États-Unis est également actionnaire de Liberty Broadband, qui fait partie des entreprises de Liberty.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements », s’oppose au spécisme, idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookTwitter ou Instagram.

Contact :
Anissa Putois ; [email protected]

 

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