Stella McCartney et PETA Royaume-Uni offrent à Sophia Loren un manteau en fausse fourrure pour ses 86 ans

Le 21 septembre 2020

Stella McCartney et PETA Royaume-Uni offrent à Sophia Loren un manteau en fausse fourrure pour ses 86 ans

À l’occasion de son anniversaire, l’icône italienne est appelée à renoncer à la fourrure et à opter pour la mode éthique

Londres – Stella McCartney, soutien de longue date de PETA Royaume-Uni, a envoyé un cadeau d’anniversaire très spécial à Sophia Loren. L’icône du cinéma, qui a fêté ses 86 ans le 20 septembre, a en effet reçu un luxueux manteau végan, de la nouvelle collection de Stella McCartney. La créatrice utilise KOBA, la première fausse fourrure au monde fabriquée à partir d’une matière végétale, créée exclusivement par ECOPEL.

PETA Royaume-Uni et Stella McCartney espèrent ainsi convaincre Sophia Loren de suivre l’exemple de tant de figures italiennes de la mode, telles que l’éditrice de mode Anna Dello Russo, qui ne porte plus de fourrure. Les noms les plus influents de la mode, dont Armani, Prada, Versace, Furla, Gucci et Chanel ont tous publiquement renoncé à la fourrure, que le président de Gucci Marco Bizzarri estime obsolète.

« Le commerce des fourrures est beaucoup trop violent et laid pour être soutenu par une personne aussi belle que Sophia, » explique Mimi Bekhechi, vice-présidente des programmes internationaux de PETA. « Nous espérons que ce sublime cadeau encouragera Sophia à rejoindre les 90 % d’Italiens qui s’opposent à cette industrie, après avoir vu des renards et d’autres animaux être battus, électrocutés, gazés et même écorchés vivants pour leur fourrure. »

De récentes enquêtes dans les élevages de visons italiens ont montré des animaux confinés dans d’étroites cages grillagées, sans accès à l’herbe ou à l’eau pour nager. Beaucoup étaient gravement blessés, et le stress de la captivité en avait poussés certains à l’automutilation. À la fin de leurs vies de misère, ils sont souvent tués par gazage.

En plus d’être intrinsèquement cruels, les élevages à fourrure pourraient selon les scientifiques être le point de départ de futures pandémies. En effet, les cas de transmissions de la COVID-19 entre animaux et travailleurs se multiplient dans les élevages à fourrure européens. Le risque pour la santé publique a incité le Parlement néerlandais à voter la fermeture cette année de tous les élevages de visons encore en activité dans le pays. En France, PETA a lancé un appel aux ministres de l’Agriculture et de la Transition écologique pour qu’ils ferment les derniers élevages à fourrure en activité en France.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une prétendue supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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