Philippe Etchebest va-t-il éviter la malédiction du poulpe de PETA en cette période d’Halloween ?

Philippe Etchebest va-t-il éviter la malédiction du poulpe de PETA en cette période d’Halloween ?

Manger ces créatures extrêmement intelligentes et sensibles « est pratiquement cannibale » selon une nouvelle vidéo

À l’occasion d’Halloween, PETA publie une nouvelle vidéo – créée par Grey London –avertissant les gens des dangers de la terrifiante « malédiction du poulpe ». Celle-ci transforme lentement en céphalopode tout humain qui tue, cuisine ou consomme des pieuvres. L’association a ainsi envoyé une lettre au célèbre chef Philippe Etchebest insistant qu’il se protège de la malédiction en excluant le poulpe de ses menus et de son assiette.

« En continuant de servir du poulpe dans vos restaurants à cette période inquiétante de l’année, vous vous exposez vous-même ainsi que vos clients, au risque de subir cette malédiction ancienne et légendaire, qui affecterait celles et ceux qui tuent, cuisinent ou mangent du poulpe, » prévient PETA. Dans la lettre, l’association rappelle également que les pieuvres sont des animaux extrêmement intelligents, capables d’un processus de pensée complexe : ils peuvent retrouver leur chemin dans des labyrinthes, utiliser des outils et apprendre à accomplir des actes tel que dévisser des couvercles simplement en observant quelqu’un d’autre le faire.

Les pieuvres sont également extrêmement sensibles à la douleur. En effet, puisque leurs nombreux cerveaux sont répartis dans tout leur corps, le fait d’être transpercées à mort ou découpées vivantes (deux méthodes courantes pour tuer ces animaux) leur provoque une agonie prolongée.

« Heureusement, esquiver la malédiction est simple : il suffit de retirer tout plat à base de poulpe de vos menus pour de bon et de vous engager à ne plus jamais cuisiner ni consommer ces céphalopodes si intelligents », conclut PETA dans sa lettre.

L’association tente également de stopper l’ouverture du premier élevage intensif de pieuvres au monde, planifiée aux îles Canaries. Des experts scientifiques ont conclu que ces animaux sensibles souffriraient gravement d’être confinés dans des bassins et qu’il est impossible de les élever d’une manière garantissant leur bien-être. Enfermer ces individus fascinants aux capacités cognitives si développée dans un bassin dépourvu de tout avant de les matraquer à mort est incontestablement cruel.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez ses actualités sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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