Promod, Camaïeu et Monoprix font partie des marques qui se défont du mohair

PROMOD, CAMAÏEU ET MONOPRIX FONT PARTIE DES MARQUES QUI SE DÉFONT DU MOHAIR

L’abandon en masse de cette matière cruelle fait suite à la diffusion par PETA d’une enquête inédite montrant des chèvres se faisant frapper, projeter et mutiler

Paris – Le mois dernier, PETA diffusait la toute première enquête s’immisçant dans l’industrie méconnue du mohair. Ces révélations ont incité de nombreuses grandes marques internationales à s’engager à ne plus vendre cette matière cruellement obtenue, dont Esprit, H&M, Zara, Primark, Mango, Monsoon Accessorize, Marks & Spencer, Next, Gap, UNIQLO et Topshop. Maintenant, ce sont Promod, Camaïeu et Monoprix qui les rejoignent.

L’enquête inédite diffusée par PETA a été tournée dans 12 élevages producteurs de mohair en Afrique du Sud, en janvier et en février de cette année. On y voit des chèvres traînées par les cornes et par les pattes, et même soulevées par la queue, ce qui est susceptible de leur briser la colonne vertébrale. Des chevreaux se faisant tondre pour la première fois hurlaient de terreur, avant d’être projeté à l’autre bout de la salle de tonte. PETA États-Unis a demandé aux autorités de mener une enquête et de déposer des accusations, selon les résultats, pour ce que l’association estime être des actes contrevenant à la loi de protection des animaux d’Afrique du Sud de 1962. Une enquête officielle est en cours.

« Des chèvres et des chevreaux sont mutilés, violentés et tués, tout ça pour des pulls et des écharpes en mohair », déclare Cyril Ernst, porte-parole de PETA France. « Des entreprises progressistes, telles que Promod, Camaïeu et Monoprix, ont agi rapidement pour se distancer de cette industrie cruelle, et nous demandons à toutes les autres marques qui vendent encore des articles en mohair de suivre leur exemple. »

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser comme vêtements » – indique que les tondeurs, qui sont payés au volume et non à l’heure, travaillaient rapidement et sans prendre de précautions, blessant et coupant les chèvres pendant la tonte. Des employés recousaient ensuite les plaies sommairement au fil et à l’aiguille, sans leur administrer d’analgésique.

Des éleveurs ont admis qu’après la tonte, de nombreuses chèvres meurent d’exposition au vent froid et à la pluie ; 40 000 seraient mortes de cette façon en Afrique du Sud au cours d’un même weekend. Les chèvres qu’on n’estimait pas rentables mourraient en agonisant : dans un élevage, un employé a lentement égorgé des chèvres pleinement conscientes avec un couteau émoussé. D’autres chèvres étaient traînées jusqu’à l’abattoir où elles recevaient des décharges électriques puis étaient suspendues à l’envers par une seule patte et se faisaient trancher la gorge.

Pour plus d’informations et pour consulter la liste complète des marques internationales ayant abandonné le mohair suite à l’enquête diffusée par PETA, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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