#Républigram : PETA dénonce l’hypocrisie du Salon de l’Agriculture en images

Le 4 mars 2021

#Républigram : PETA dénonce l’hypocrisie du Salon de l’Agriculture en images

Alors que le salon est annulé, des militantes dévoilent des images choquantes illustrant la réalité cachée de l’élevage en France

Paris – « VALORISER Le savoir-faire français », « RESPECTER Le bien-être animal », « PRÉVENIR Des zoonoses » : ce sont les pancartes qu’ont brandit des militantes de PETA devant Paris-Expo, pour mettre en lumière l’horreur de l’élevage et l’hypocrisie du Salon de l’Agriculture, annulé cette année à cause de la crise sanitaire.

Des images de l’action sont disponibles et ici, ici et ici [crédit photo PETA] et ici, ici, ici et ici [crédit photo Michel Pourny]

« Cessons les euphémismes : la réalité de la production de viande (dont le poisson), de lait et d’œufs est un véritable cauchemar pour les animaux confinés, violentés et tués de manière terrifiante, » déclare Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « Passer à une alimentation végétale est aujourd’hui plus essentielle que jamais, pour épargner d’atroces souffrances aux animaux, préserver la planète et notre santé, et prévenir le risque de nouvelles pandémies. »

Créées dans le style #Républigram parodiant la campagne gouvernemental Anti-Covid qui a donnée lieu à de nombreux détournements relayés sur la toile récemment, les affiches reprennent les arguments utilisés par la filière de l’élevage, notamment à l’occasion du Salon de l’Agriculture, en parallèle d’images illustrant la cruauté qu’impliquent, entre autres, la production de foie gras, l’insémination artificielle des vaches exploitées pour leur lait, l’abattage d’animaux pour leur viande, ainsi que le risque sanitaire posé par le confinement intensif.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » rappelle que pour produire viande, œufs et lait, la majorité des animaux endurent un confinement insalubre et insupportable, les porcelets se font couper la queue et les dents sans analgésiques, les poussins mâles, inutiles à l’industrie de l’œuf, sont broyés vivants et les veaux sont arrachés à leur mère peu après la naissance pour que le lait leur étant destiné soit vendu à la consommation. Ces pratiques seraient illégales si on les faisait subir à des chats ou des chiens et s’inscrivent dans un mode de production alimentaire spéciste. Se passer de produits animaux permet de sauver environ 200 vies animales chaque année. L’association met gratuitement à disposition son « Guide du végan en herbe ».

Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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