Sephora renonce aux faux cils en fourrure après une campagne de PETA
Le 30 juin 2020
Sephora renonce aux faux cils en fourrure après une campagne de PETA
Le géant de la parfumerie et des produits cosmétiques s’engage contre la cruauté envers les visons abattus pour leur fourrure
Paris – Après une campagne de PETA et de ses affiliées internationales et après avoir reçu plus de 280 000 e-mails à ce sujet de la part de ses clients, Sephora a confirmé avoir banni les faux cils en fourrure de vison de ses magasins, où ne seront dorénavant vendus que des faux cils en fibre synthétique. En signe de leur reconnaissance, les équipes de PETA États-Unis ont envoyé à l’entreprise une boîte de délicieux chocolats végans.
« Il n’y a aucune différence entre un manteau en vison ou des faux cils en vison : il s’agit de la même souffrance pour ces animaux », explique Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « PETA se réjouit de voir Sephora se joindre à Tarte, Too Faced, Urban Decay et tant d’autres entreprises qui se rendent bien compte qu’il n’y a aucune beauté dans la cruelle industrie de la fourrure. »
Comme l’a rappelé PETA États-Unis dans ses courriers à Sephora, la fourrure de vison provient largement d’élevages où des visons en grande détresse psychologique tournent en rond dans de petites cages grillagées. Ils souffrent souvent d’infections, de blessures et de fractures ; ces conditions de confinement intense poussent même certains visons à ronger leurs propres membres. À la fin de cette existence misérable, ils sont gazés, électrocutés ou tués par des employés qui leur brisent la nuque. Malgré ces horreurs, Sephora présentait les faux cils en question comme étant éthiques.
Dans le contexte actuel de crise sanitaire, PETA appelle à la fermeture urgente des élevages de visons qui subsistent en France. Le COVID-19 a en effet fait des ravages dans l’industrie de la fourrure aux Pays-Bas, infectant des visons et des employés et poussant le pays à voter en urgence la fermeture des élevages.
PETA, dont la devise dit en partie que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à leur faire subir la moindre … forme de maltraitance » s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux pour justifier leur exploitation. L’association appelle dorénavant Velour et Lilly Lashes, deux marques vendues chez Sephora, à s’engager à ne plus vendre de fourrure.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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