« STOP à la fourrure, sortez de l’âge de pierre » : des hommes et femmes préhistoriques protestent devant le défilé de lancement de la Paris Fashion Week
Le 4 mars 2025
« STOP à la fourrure, sortez de l’âge de pierre » : des hommes et femmes préhistoriques protestent devant le défilé de lancement de la Paris Fashion Week
Des activistes de PETA déguisés en personnes des cavernes ont manifesté contre la présence continue de fourrure lors de la Semaine de la mode parisienne
Paris – La Fashion Week de Londres a déjà interdit la fourrure – alors qu’attend son homologue parisienne pour s’adapter à l’air du temps ? Grognant et tapant des pieds devant la Cité de la mode et du design, lieu d’accueil de l’Institut de la mode et du défilé de lancement de la Paris Fashion Week, une demi-douzaine d’hommes et de femmes des cavernes ont appelé l’événement à faire une croix sur la fourrure, cette matière obsolète qui n’a pas sa place dans une société civilisée. Vêtus de « peaux animales » et brandissant des gourdins, les militants tenaient également des pancartes avec les messages « Paris Fashion Week : STOP à la fourrure ! » et « PFW : sortez de l’âge de pierre ». Organisée en amont du défilé des étudiants de l’Institut Français de la Mode, qui lance cette édition de la Fashion Week, l’action visait à attirer l’attention des futurs créateurs et créatrices. En effet, ils représentent l’avenir de la mode et il est crucial de leur envoyer un message clair : la fourrure appartient au passé. Cette action appuie la demande des entités PETA aux semaines de la mode de Paris et de Milan de cesser d’autoriser la présentation d’articles en fourrure lors des défilés.
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici et ici [crédit photo : Henry Vera], et une vidéo est disponible ici.
La Fédération de la Haute Couture et de la Mode de Paris n’a pas encore reflété l’évolution de la société en s’engageant pour un avenir sans cruauté. Il est grand temps que la Fashion Week de Paris suive l’exemple de celle de Londres et interdise ces peaux obtenues par le biais d’immenses souffrances de la part des renards, des lapins, des chinchillas, des coyotes, des ratons laveurs et même des chats et des chiens.
« L’ère des cavernes est révolue, et les habitudes vestimentaires des hommes et femmes préhistoriques le sont aussi. Pourquoi alors, est-ce que la Paris Fashion Week continue à faire figurer de la fourrure sur ses podiums ? » interroge Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Porter des peaux animales est aujourd’hui désuet et démodé, et il est plus que temps que cet événement s’accorde à notre époque et tourne le dos à cette matière cruelle. »
Des enquêtes sur l’industrie de la fourrure ont révélé que des animaux sont confinés à l’étroit dans des cages grillagées, insalubres et sans aucun aménagement. Beaucoup souffrent de graves blessures non traitées, et le stress de la captivité pousse parfois les animaux à s’automutiler. À la fin de cette vie de calvaire, ils sont généralement tués par gazage, empoisonnement, électrocution ou noyade. Cette industrie est si cruelle qu’elle est interdite en France.
Des centaines de créateurs (dont Chanel, Armani, Prada, Jean Paul Gaultier, Versace, Gucci et bien d’autres) ont arrêté la fourrure. En tant qu’événement qui influence tout le secteur, il est grand temps que la semaine de la mode parisienne se mette à la page.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » rappelle que chaque animal est un individu. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez-nous sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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