Tarn : PETA demande un mémorial en hommage aux 3000 agneaux morts asphyxiés dans un élevage suivant une panne de ventilation
Le 12 mai 2025
Tarn : PETA demande un mémorial en hommage aux 3000 agneaux morts asphyxiés dans un élevage suivant une panne de ventilation
L’association appelle à devenir végan pour prévenir ces tragédies et épargner toute une vie de souffrance à des animaux sensibles
Saint-Jean-de-Marcel, Tarn – Suivant la panne de ventilation d’un bâtiment d’élevage ovin lors de laquelle quelque 3000 agneaux sont morts asphyxiés, PETA a écrit une lettre à M. Régis Tesson, maire de Saint-Jean-de-Marcel, commune tarnaise où a eu lieu l’incident. L’association lui demande la permission de placer un mémorial près de l’exploitation pour commémorer les milliers de bébés sensibles qui ont perdu la vie de manière terrifiante. On pourrait y lire « En souvenir des agneaux qui ont péri dans une exploitation voisine suivant une panne de ventilation. Si tout le monde était végan, cela ne serait pas arrivé » à côté de la gravure d’un agneau.
« Ces jeunes agneaux auraient dû pouvoir vivre avec leurs mères, jouer entre eux et avoir la possibilité d’atteindre l’âge adulte, mais ceux-ci sont morts dans la terreur et l’agonie – et ils ne font pas exception à la règle : les animaux élevés et tués pour la nourriture vivent souvent entassés dans de sombres hangars, et ne voient parfois jamais la lumière du jour jusqu’au jour où on les emmène à l’abattoir. », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Rappelons à toute personne choquée par la fin tragique de ces bébés qu’ils étaient voués à une mise à mort violente, cela alors qu’ils tiennent tous à leur vie comme nous tenons à la nôtre. Chacune et chacun de nous peut sauver des vies, tout simplement en devenant végan. »
Les agneaux sont des animaux sociaux, curieux, joueurs, sensibles et qui tissent des liens très forts avec leur mère, qu’ils reconnaissent à sa voix. Les « agneaux de lait », c’est-à-dire qui ne sont pas encore sevrés, sont retirés à leurs mères avant l’âge de deux ou trois mois. Durant leur courte vie, certains subissent des mutilations douloureuses, comme la coupe de la queue ou la castration sans analgésiques. Après une vie de confinement dans des conditions qui ne permettent en rien de satisfaire leurs besoins naturels, ces doux êtres subissent un transport dans des conditions épouvantables, souvent sans nourriture ni eau, et une mort terrifiante à l’abattoir. En France, ils sont près de 4 millions à être tués chaque année.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », rappelle que chaque animal est un individu, et propose gratuitement son « Guide du végan en herbe » à toutes les personnes souhaitant se nourrir de manière respectueuse des animaux.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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