The Offspring taclé par PETA États-Unis pour leur nouveau clip vidéo exploitant des chimpanzés

The Offspring taclé par PETA États-Unis pour leur nouveau clip vidéo exploitant des chimpanzés

Aujourd’hui, PETA États-Unis a envoyé une lettre au chanteur principal du groupe de punk rock The Offspring, Dexter Holland, lui demandant de retirer immédiatement le clip vidéo de la nouvelle chanson du groupe We Never Have Sex Anymore en raison de l’exploitation de chimpanzés qu’il met en scène. Dans le clip, deux chimpanzés sont habillés et forcés à se donner en spectacle dans des scènes chaotiques, y compris sur un décor qui ressemble à un club de strip-tease, où l’un est représenté en train de boire, de donner des pourboires aux danseuses et de se balancer sur une barre sous des lumières vives.

« Plusieurs éléments des années 90 nous manquent à tous, mais l’exploitation animale n’en fait pas partie », écrit Lauren Thomasson, directrice du département en charge de l’exploitation animale au cinéma et à la télévision à PETA États-Unis. « Chaque minute durant laquelle votre vidéo reste en ligne risque de légitimer une industrie cruelle, de soutenir le commerce des animaux exotiques et de défaire des années de travail de défense des animaux qui ont réussi à mettre fin presque entièrement à l’utilisation de chimpanzés à Hollywood. »

Les primates qui figurent dans la vidéo auraient été fournis par le Working Wildlife de Steve Martin, un centre de dressage d’animaux notoire qui a été ciblé à plusieurs reprises par le ministère américain de l’Agriculture pour des violations de la loi fédérale sur le bien-être des animaux. Celles-ci comprendraient le fait d’avoir enfermé des chimpanzés dans des « logements de nuit » exigus et dépourvus de tout aménagement pendant près de 18 heures par jour et de n’avoir pas fourni aux animaux un abri adéquat contre les éléments climatiques, une ventilation adéquate, des cages propres et une alimentation adaptée à leurs besoins. Steve Martin a également l’habitude de se débarrasser de ses chimpanzés en les vendant à des zoos délabrés.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre divertissement » et qui s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux, souligne que les répercussions de ce clip vidéo pourraient être désastreuses. Cela normalise non seulement le manque de respect et l’exploitation des primates, que nous savons très intelligents et sensibles, mais cela peut également augmenter la demande sur le marché noir de grands singes en voie de disparition, qui sont achetés pour servir d’« animaux de compagnie », ce qui est l’une des principales raisons conduisant leurs espèces vers l’extinction.

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