Tour de France : à Nîmes, Thibaut Pinot appelle à abolir la corrida dans une campagne mobile de PETA
Le 16 juillet 2024
Tour de France : à Nîmes, Thibaut Pinot appelle à abolir la corrida dans une campagne mobile de PETA
Une affiche anti-corrida du cycliste professionnel circulera à vélo dans la ville taurine, à l’occasion de la 16ème étape de la course
Nîmes – « Abolissons la corrida », c’est le message de Thibaut Pinot dans une toute nouvelle campagne avec PETA qui déambule sur un vélo publicitaire dans Nîmes aujourd’hui pour coïncider avec l’étape 16 du Tour de France ce mardi 16 juillet. Une image de Thibaut Pinot à vélo, levant les bras en signe de victoire, est flanquée d’une deuxième image montrant un taureau – dont les cornes font écho aux bras en ‘V’ du cycliste – dans une arène lors d’un spectacle de tauromachie. On peut lire respectivement sur les deux images « Ça c’est du sport » et « Ça c’est de la torture » – pour rappeler qu’au contraire de l’épreuve impressionnante qu’est le Tour de France, la corrida n’a rien de sportif ni valeureux.
Des photos de la campagne circulant dans Nîmes sont disponibles ici et ici [crédit photo : Julie Wayne] et une image en haute définition des affiches est disponible ici.
« La corrida est tout sauf un ‘sport’. C’est un ‘spectacle’ macabre basé sur la torture et la mise à mort d’un animal terrifié », explique Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « La campagne PETA de Thibaut Pinot met en évidence la différence entre une démonstration impressionnante d’endurance et un massacre aberrant – et rappelle aux citoyens du monde entier que la corrida n’a pas sa place dans la société moderne. »
Lors d’une corrida, plusieurs taureaux – chacun un individu sensible capable de ressentir la peur et la douleur, et qui tient à sa vie comme nous tenons à la nôtre – sont torturés les uns après les autres. Ils sont en proie à la terreur, à l’agonie et à la confusion de ne pas savoir pourquoi on les soumet à un supplice sans aucune échappatoire. Dans l’arène, ils sont tourmentés et poursuivis à cheval et se font planter des piques et des banderilles dans le dos et dans la nuque. Lorsqu’ils ont perdu tant de sang qu’ils sont affaiblis, le matador (tueur) tente de les achever au poignard ou à l’épée avec des coups dans la colonne vertébrale.
L’année dernière, PETA avait écrit aux organisateurs du Tour de France pour leur demander de ne plus sélectionner de villes où ont lieu des corridas en tant qu’étapes de départ ou d’arrivée, afin de ne pas fermer les yeux sur ces sanglantes pratiques d’un autre âge, qui entachent l’image de la France à l’international.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements » et qui s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux pour justifier leur exploitation, rappelle que 75 % de la population française souhaite l’interdiction de ces spectacles sanglants et encourage celles et ceux qui souhaitent agir à écrire aux maires des villes taurines, pour leur demander de prohiber ces spectacles sanglants sur leur territoire. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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