Un lion rescapé du cinéma parrainé au nom de Jon Favreau pour son « Roi Lion » en images de synthèse

Le 18 juillet 2019

UN LION RESCAPÉ DU CINÉMA PARRAINÉ AU NOM DE JON FAVREAU POUR SON « ROI LION » EN IMAGES DE SYNTHÈSE

PETA États-Unis salue la décision du réalisateur de ne pas exploiter de vrais fauves et appelle Disney à s’engager à suivre ce bel exemple dans tous ses films

Los Angeles – En l’honneur du réalisateur Jon Favreau et de sa décision d’avoir uniquement recours à l’imagerie générée par ordinateur pour créer de magnifiques animaux photoréalistes dans Le Roi Lion, PETA États-Unis a décidé de parrainer en son nom un lion nommé Louie, rescapé de l’industrie du cinéma. Louie a été enlevé à sa mère en Afrique du Sud lorsqu’il était petit et contraint à jouer dans des productions cinématographiques et télévisuelles, mais il vit maintenant au calme au sanctuaire Lions Tigers & Bears à Alpine, en Californie.

Le casting étoilé du Roi Lion a également été remercié avec des chocolats végans en forme de lion envoyés à M. Favreau ainsi qu’à Beyoncé, Seth Rogen, Donald Glover, Keegan-Michael Key, James Earl Jones et John Oliver, qui ont prêtés leur voix à la version du film en anglais.

« Le Roi Lion de Jon Favreau donne vie à des personnages fascinants comme Simba, Nala, Timon et Pumbaa sans exploiter un seul animal vivant », explique Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « Au nom de Mufasa, PETA États-Unis demande à Disney de faire en sorte que de vrais lions comme Louie ne souffrent pas en s’engageant à continuer dans la lignée de ce film en ne permettant jamais que des fauves soient présents sur un plateau Disney. »

Louie a été cédé au sanctuaire en 2017 par un ancien dompteur, mais la plupart des animaux n’ont pas cette chance. Lorsqu’ils ne sont plus utiles aux dresseurs, bon nombre d’entre eux sont jetés dans des petits zoos délabrés où ils peuvent croupir pendant des années. Dans l’industrie du divertissement, les animaux sauvages sont généralement dressés par la peur et la violence, comme l’a révélé PETA États-Unis dans son enquête sur un dresseur d’animaux hollywoodien. Lorsqu’ils ne sont pas forcés de jouer, les animaux sauvages sont souvent gardés dans de petites cages et privés d’exercice, d’enrichissement et de compagnie.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements », s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une supériorité des humains sur les animaux pour justifier leur exploitation. Pour plus d’informations rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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