Une campagne anti-fourrure parcourt les rues de Luxembourg

Le 28 novembre 2018

UNE CAMPAGNE ANTI-FOURRURE PARCOURT LES RUES DE LUXEMBOURG

L’affiche de PETA, apposée à un bus de la ville, demande aux gens d’épargner les renards et les autres animaux tués pour la fourrure

Luxembourg-ville – Une campagne de sensibilisation contre la fourrure défile dans les rues de la ville jusqu’au 16 décembre. Affiché sur un bus, un renard polaire interpelle les passants : « Laissez-moi ma peau. N’achetez pas de fourrure. », rappelant que chaque manteau, col ou pompon de bonnet en fourrure animale provient d’un être sensible qui a souffert et qui est mort d’une manière violente et terrifiante pour qu’on lui vole sa peau.

Ⓒ IP Luxembourg

Le bus, qui circule sur la ligne 275, relie le quartier du Limpertsberg en centre-ville à la commune de Kopstal, et dessert par ailleurs la gare de Mersch. Des images du bus en circulation sont disponibles ici, ici et ici.

La campagne a été financée par deux particuliers, Anselme Pau et Dany Unger et quelques amis, tous touchés par la cruauté infligée aux animaux tués pour leur pelage.

« Les images tournées dans les élevages producteurs de fourrure sont insupportables. Des renards, visons, lapins et même des chiens et des chats sont confinés dans des cages, matraqués, gazés ou électrocutés, puis dépecés, parfois alors qu’ils sont encore vivants, » déclarent-ils. « Nous espérons que cette campagne sensibilisera un grand nombre de personnes et les incitera à ne jamais acheter de fourrure. »

PETA – dont la devise énonce notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » – rappelle que de nombreuses grandes marques se sont engagées à ne plus utiliser de fourrure animale, dont Versace, Armani, Gucci, Burberry, et tout récemment, Jean Paul Gaultier.

Mais d’innombrables individus continuent d’être emprisonnés dans des cages en treillis métalliques sans le moindre aménagement, entassées à l’extérieur ou dans des hangars sombres et lugubres. Ils sont contraints de vivre parmi leurs excréments et les cadavres de leurs congénères, et beaucoup d’entre eux souffrent de blessures graves mais sont privés de soins. Les animaux trappés dans la nature, comme les coyotes par exemple – des canidés tout comme les renards et les chiens – sont pris au piège dans des mâchoires d’acier qui les entaillent jusqu’à l’os et peuvent souffrir des jours durant de faim, de froid, d’hémorragie ou d’attaques de prédateurs. Au retour du trappeur ils sont tabassés, piétinés à mort ou abattu au fusil, pour que leur peau serve à garnir les encolures des parkas de la marque Canada Goose par exemple.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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