Une militante de PETA a fait irruption au Printemps Haussmann pour sommer le grand magasin de bannir la fourrure
Le 4 février 2025
Une militante de PETA a fait irruption au Printemps Haussmann pour sommer le grand magasin de bannir la fourrure
Scandant des slogans, l’activiste a été interpellée par la sécurité lors de son action choc en protestation contre la maltraitance des animaux pour leurs peaux
Paris – « Des animaux sont gazés, électrocutés et dépecés à vif pour la fourrure » : c’est le message qu’a porté bruyamment une militante de PETA aujourd’hui à l’intérieur du magasin Printemps du boulevard Haussmann. Elle arborait un T-shirt avec le message « Printemps : STOP à la fourrure ! » sur le devant, et « MORT à vendre » au dos, et brandissait une pancarte tout en rappelant haut et fort les tortures que subissent les animaux pour finir en vêtements et accessoires de mode.
Son objectif ? Sensibiliser la clientèle et appeler la marque s’engager enfin, comme lui demande la campagne publique de PETA, à cesser d’autoriser la vente d’articles en fourrure. En effet, malgré de nombreuses demandes de l’association, Printemps s’obstine à faire figurer dans ses rayons des marques qui utilisent de la fourrure dans leurs collections malgré le fait que l’association a partagé à maintes reprises les atrocités que subissent des renards, lapins, chinchillas, coyotes, raton-laveurs et même des chats et des chiens pour que leur fourrure finisse en accessoires de mode.
La vidéo de l’action est disponible ici.
« Le Printemps traîne encore des pieds alors que tant d’autres groupes et marques se sont déjà engagés à bannir la fourrure de leurs collections, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « En 2025, il n’y a aucune excuse à continuer de vendre la peau d’animaux torturés et massacrés, et nous continuerons à porter ce message haut et fort jusqu’à ce que le groupe adopte une politique sans fourrure animale. »
Des enquêtes sur l’industrie de la fourrure ont révélé que des animaux étaient confinés à l’étroit dans des cages grillagées, insalubres et sans aucun aménagement. Beaucoup souffrent de graves blessures non traitées, et le stress de la captivité pousse parfois les animaux à l’automutilation. À la fin de leur vie de calvaire, ils sont généralement tués par gazage, empoisonnement, électrocution ou noyade. Cette industrie est si cruelle qu’elle est interdite en France.
Des centaines d’autres entreprises ont déjà arrêté la fourrure, y compris des grands magasins partout dans le monde comme Selfridges, Holt Renfrew, Harvey Nichols, Max Mara, Saks Fifth Avenue, David Jones, Neiman Marcus et bien d’autres. En tant qu’entreprise qui valorise son attitude pionnière, il est grand temps que le Printemps se mette à la page et PETA demande à toute personne choquée par la décision du groupe de continuer à vendre de la fourrure de l’interpeller via sa pétition en ligne.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez-nous sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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