Une nouvelle enquête bouleversante de PETA montre des crocodiles écorchés vifs en Thaïlande 

Le 20 décembre 2023

Une nouvelle enquête bouleversante de PETA montre des crocodiles écorchés vifs en Thaïlande 

Une nouvelle enquête de PETA sur l’industrie des peaux exotiques en Thaïlande montre des employés en train d’utiliser des lames en métal pour égorger grossièrement des crocodiles. L’un des animaux continuent de bouger pendant plus de 20 minutes alors qu’il est écorché vif. L’association demande aux consommateurs partout dans le monde de ne jamais acheter de produits en peau de reptile. Des photos de l’enquête sont disponibles ici.

Le coup de couteau dans la nuque des crocodiles est une méthode qui coupe ou endommage sévèrement la moelle épinière des animaux, entraînant une paralysie et une douleur extrême mais pas la mort, selon le docteur Clifford Warwick, biologiste spécialisé dans les reptiles. Les crocodiles peuvent survivre jusqu’à 90 minutes après cette procédure.

« Le crocodile dans cette vidéo est conscient et bouge pendant presque une demi-heure alors qu’on le poignarde et l’écorche avec des lames en métal, tout cela pour une mode éphémère, » affirme Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « L’enquête de PETA Asie dénonce la cruauté inhérente à l’industrie des peaux de reptiles et nous demandons à tous les consommateurs et consommatrices d’opter pour les luxueux cuirs végans disponibles de nos jours afin de laisser les reptiles tranquilles. »

Selon les enquêteurs de PETA Asie, les crocodiles du Phokkathara Crocodile Farm and Live Show (un élevage de crocodiles organisant des spectacles) sont confinés dans des enclos stériles contenant des fosses remplies d’eau trouble verdâtre. Le propriétaire de l’élevage a signalé aux enquêteurs qu’il avait 4 000 crocodiles et exportait des peaux en Corée, en Chine et vers une tannerie à Bangkok. Il a aussi affirmé faire ses propres sacs en peau de reptile et les avoir vendus aux visiteurs de son élevage avant la pandémie de COVID-19. Les peaux sont vendues à des intermédiaires et pourraient finir n’importe où, des marques de modes aux magasins touristiques.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX (anciennement Twitter) ou Instagram.

Contact : 

Anissa Putois ; [email protected]

 

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