Une nouvelle enquête vidéo montre que les « marchés humides » souillés de sang opèrent encore

Le 9 avril 2020

UNE NOUVELLE ENQUÊTE VIDÉO MONTRE QUE LES « MARCHÉS HUMIDES » SOUILLÉS DE SANG OPÈRENT ENCORE

PETA appelle à ce que les marchés d’animaux vivants – où chats, chiens, poulets, poissons et animaux sauvages sont abattus et vendus – soient fermés, pour le bien de tous

Paris – Alors que le coronavirus, originaire d’un marché de viande, continue de se propager, PETA vient de publier de toutes nouvelles séquences vidéo tournées par PETA Asie sur des marchés d’animaux vivants à Tomohon, en Indonésie, et à Bangkok, en Thaïlande. L’association renouvelle son appel à l’Organisation mondiale de la santé lui demandant de faire fermer les marchés d’animaux vivants partout dans le monde.

Ces images montrent des gens portant des tongs marchant sur des sols souillés de sang et manipulant de la chair de cochon crue à mains nues. Du sang et de la chair pourrie recouvraient les sols et les comptoirs. Des chiens, des cochons et un serpent gisaient morts tandis que des mouches bourdonnaient autour d’eux ; des poulets et des chats attendaient l’abattage à l’étroit dans des cages ; et des filets remplis de grenouilles vivantes étaient entreposés à côté des corps mutilés de grenouilles mortes.

« La prochaine pandémie est imminente tant que des animaux malades et stressés continueront d’être entassés dans des marchés de viande souillés de sang », explique Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « PETA appelle l’Organisation mondiale de la santé à aider à mettre fin à ces exploitations dangereuses, qu’on y tue des poulets à New York ou des chats en Indonésie. »

Les épidémies mortelles de grippe porcine, de grippe aviaire, de SRAS, de VIH, de fièvre aphteuse, de maladie de la vache folle et d’autres maladies zoonotiques ont trouvé leur origine dans la capture ou l’élevage d’animaux à des fins de consommation. Les marchés d’animaux vivants sont un terreau fertile pour l’émergence de maladies, qui peuvent passer de diverses autres espèces à l’humain, car les animaux stressés, blessés et malades sont généralement détenus dans des cages entreposées dans des espaces publics et sur des trottoirs – où les excréments, le sang et les abats peuvent contaminer les acheteurs et les vendeurs et se retrouver dans les restaurants ou chez les particuliers.

PETA Asie a appelé les ministres de la santé d’Indonésie, de Thaïlande et d’autres pays asiatiques à y faire fermer les « marchés humides », mais n’a pas encore reçu de réponse.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux pour justifier leur exploitation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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