Une Samarienne en « serpent écorché » de 6 mètres de long dénonce l’utilisation de peaux d’animaux sauvages chez Gucci

Le 24 juin 2025

Une Samarienne en « serpent écorché » de 6 mètres de long dénonce l’utilisation de peaux d’animaux sauvages chez Gucci

Abbeville, Somme – Ce mardi, l’avenue Montaigne à Paris a été le théâtre d’un spectacle saisissant : une militante abbevilloise, déguisée en serpent sanglant et long de 6 mètres, s’est installée devant le magasin Gucci. Elle brandissait une pancarte en forme de sac de luxe taché de « sang », sur laquelle on pouvait lire « Gucci : STOP aux peaux exotiques ».

Justine Jobard Nguyen, 36 ans, s’est associée à PETA pour dénoncer la souffrance des serpents et des autres animaux dont la peau est volée pour la fabrication de sacs, de bracelets de montre et d’autres accessoires vendus par la marque. L’activiste n’en est pas à son coup d’essai, ayant été désignée « militante PETA de l’année 2022 » pour son engagement sans relâche auprès de l’association.

Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici et ici.

« Aujourd’hui, je me suis glissée dans la peau d’un serpent en sang pour rappeler à Gucci que derrière chaque accessoire en peau exotique, il y a un individu sensible qui tenait à sa vie comme je tiens à la mienne, » déclare Justine. « Les animaux ne sont pas des matières premières, pourtant les serpents sont gonflés d’eau ou d’air et écorchés vivants pour finir en articles de mode. Il est temps que la maison tourne définitivement le dos à cette cruauté injustifiable. »

Les mères serpents protègent farouchement leurs œufs, et certaines espèces prennent soin de leurs petits pendant des semaines après leur éclosion, allant même jusqu’à garder les petits des autres mères. Les serpents de certaines espèces sont sociables et vivent en grandes communautés où ils se lient d’amitié et forment des clans. Néanmoins, ces animaux fascinants sont victimes de pratiques atroces pour que leur peau soit volée et transformée en accessoires de mode.

Dans deux élevages de pythons en Thaïlande qui fournissent des peaux à la tannerie Caravel, propriété de Kering (la maison mère de Gucci), les enquêteurs de PETA Asie ont rendu compte de pythons émaciés et malades hébergés dans des conditions si misérables qu’un expert en reptiles a condamné leur traitement, le qualifiant d’inhumain. Les ouvriers frappaient les pythons à la tête avec des marteaux, les empalaient sur des crochets, gonflaient leur corps d’eau pendant qu’ils continuaient à bouger, puis les écorchaient.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » rappelle que chaque animal est un individu. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez-nous sur Facebook, X ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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