Valence se positionne contre les cirques avec animaux après une demande de PETA

1er août 2019

VALENCE SE POSITIONNE CONTRE LES CIRQUES AVEC ANIMAUX APRÈS UNE DEMANDE DE PETA

Les élus de la commune se sont prononcés à l’unanimité contre la venue de cirques exploitant des animaux sauvages

Drôme – La commune de Valence a répondu au souhait de la majorité du grand public en prenant position contre les cirques animaliers. Contacté par PETA, le maire M. Nicolas Daragon, a proposé un vœu relatif à l’interdiction des cirques exploitant des animaux sauvages, adopté à l’unanimité par le Conseil Municipal et suivi par un arrêté municipal visant à « interdire la venue de tels cirques sur son domaine public ».

Valence rejoint ainsi les plus de 365 villes et communes de France s’étant positionnées contre les cirques avec animaux sauvages. La ville se déclare ainsi « en faveur de l’interdiction de la captivité et de l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques et autres spectacles itinérants impliquant des animaux sauvages » et s’engage à « interpeler le législateur à ce propos » et à « renoncer à la distribution ou à l’achat de places de spectacles de cirque ou spectacles itinérants qui mettent en scène des animaux sauvages. »

Durant la délibération, M. Daragon avait rappelé que « de nombreuses études vétérinaires établies ces dernières années démontrent que les conditions de détention et de dressage des animaux sauvages occasionnent des pathologies avérées telles que des troubles cardiaques, de l’arthrite, des stéréotypies et autres troubles du comportement. »

Citant ses « préoccupations de défense de la cause animale », M. Daragon se dit également « dans l’attente d’une réglementation nationale sur cette question », rejoignant ainsi le souhait officiel exprimé par Paris, Rennes, Strasbourg, Montpellier, Grenoble et bien d’autres. Aujourd’hui, la population française est favorable à 67% à une interdiction des cirques exploitant des animaux sauvages et PETA appelle le gouvernement à agir urgemment dans ce sens.

« Nous félicitons les élus de Valence pour leur compassion et encourageons toutes les autorités municipales à suivre leur exemple, » déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « Le vent a tourné contre les cirques qui exploitent des animaux, ces êtres sensibles qui n’ont pas à être traités comme des accessoires pour divertir un public de moins en moins nombreux ».

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements » – rappelle que les cirques détiennent les animaux dans des cages sinistres où ils n’ont d’autre choix que de languir, dormir, manger et se soulager dans le même espace minuscule. Ils n’en sortent que pour accomplir des numéros inconfortables et parfois dangereux. Ils subissent parfois des méthodes de dressage violentes : certains sont battus, fouettés, électrocutés ou privés de nourriture.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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