Vidéo : des pythons frappés avec des marteaux et empalés sur des crochets pour Kering

Le 12 mars 2024

Vidéo : des pythons frappés avec des marteaux et empalés sur des crochets pour Kering

Publiée aujourd’hui, une nouvelle enquête de PETA Asie sur deux élevages de pythons fournisseurs de Caravel (une tannerie appartenant à Kering, dont les marques incluent Gucci et Yves Saint Laurent) a révélé que les employés maintiennent par le cou des serpents qui se débattent et leur frappent la tête avec un marteau avant de leur enfoncer un crochet en métal dans la tête. Ils les gonflent également avec de l’eau, même lorsque les animaux continuent à s’agiter, puis les écorchent. PETA demande à l’entreprise d’arrêter de vendre des accessoires issus de l’abattage d’animaux sauvages, y compris les peaux de serpents et de lézards.

A person holding a hammer to a snake's head

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Un ouvrier écrase la tête d’un serpent avec un marteau dans une image tirée de l’enquête de PETA Asie.

Les enquêteurs de PETA Asie ont visité les élevages de serpents Sisatchanalai Python Farm et Closed-Cycle Breeding International (CCBI). Ce dernier a confirmé avoir un contrat de vente de 5 000 peaux avec Caravel pour 2024. Les pythons étaient cloîtrés dans de petites boites et cages sans aucun aménagement et dans l’un des élevages, le propriétaire de CCBI a également attiré l’attention d’un enquêteur de PETA sur un serpent émacié, notant que l’animal n’avait probablement « pas mangé depuis longtemps » et qu’« ils devraient s’en débarrasser… il vaut mieux le tuer ».

« Ces serpents passent leur courte vie confinés dans de petites boites insalubres avant d’être frappés avec un marteau, que leur crâne soit percé et qu’ils soient écorchés, » selon James Fraser, chargé des relations auprès des entreprises de mode pour PETA France. « PETA met en lumière la cruauté écœurante de Kering afin de montrer aux consommateurs pourquoi ils ne devraient jamais acheter de produits issus de l’industrie barbare des peaux de reptile. »

Malgré la maltraitance constatée chez ses fournisseurs, Kering continue de se targuer de ses « standards de bien-être animal » qui stipulent que les animaux doivent avoir « l’espace nécessaire pour se déplacer librement » et être « gérés de manière à promouvoir une bonne santé et traités immédiatement si une maladie ou une blessure est détectée » et exigent de faire preuve « d’humanité en les manipulant à la fin de leur vie ». Les enquêtes de PETA Asie ont démontré que ces affirmations étaient fallacieuses.

Il s’agit de la deuxième enquête récente de PETA Asie sur l’industrie thaïlandaise des peaux exotiques. L’enquête de l’association portant sur un élevage de crocodiles dans le pays a révélé que des ouvriers utilisaient des lames métalliques pour trancher grossièrement le cou de crocodiles vivants, dont l’un a continué à bouger pendant plus de 20 minutes tout en étant écorché vif.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX (anciennement Twitter) ou Instagram.

Contact : 

Anissa Putois ; [email protected]

 

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