Vidéo : des singes enfermés, enchaînés et tourmentés dans l’industrie de la noix de coco

Le 3 juillet 2020

Vidéo : des singes enfermés, enchaînés et tourmentés dans l’industrie de la noix de coco

Une enquête bouleversante de PETA Asie révèle que des singes maltraités sont contraints de récolter des noix de coco dans des fermes dégoûtantes

Paris – La toute première enquête en caméra cachée de PETA Asie portant sur l’utilisation de singes dans l’industrie de la noix de coco en Thaïlande montre des singes attachés à de courtes chaînes et tournant en rond, confinés dans des cages exiguës sous la pluie, et forcés de grimper aux arbres pour cueillir des noix de coco pour le lait de coco vendu par de grandes marques comme Chaokoh et Aroy-D. Plusieurs détaillants internationaux ont pris des mesures à ce sujet. Suivant l’enquête de PETA Asie, plus de 15 000 magasins ne se fournira plus chez ces marques et la majorité d’entre eux n’achèteront plus aucun produit à base de noix de coco provenant de l’exploitation de singes en Thaïlande.

Ahold Delhaize et ses marques (y compris Giant Food, Food Lion, Stop and Shop et Hannaford aux États-Unis ainsi qu’Albert Heijn aux Pays-Bas) se sont engagées à cesser de stocker et de vendre en connaissance de cause tout produit provenant de fournisseurs qui exploitent des singes. Le magasin américain Cost Plus World Market de Bed Bath and Beyond a cessé d’acheter des produits à base de noix de coco de Chaokoh. Au Royaume-Uni, Ocado, Waitrose et Co-op ont pris l’engagement de ne jamais vendre de produits provenant du travail forcé de singes, et Morrisons a temporairement cesser de se fournir chez Chaokoh afin de mener une enquête sur le sujet. PETA contacte actuellement les principaux distributeurs français, pour les encourager à vérifier leur chaîne d’approvisionnement et à s’assurer qu’aucun produit issu de l’exploitation de ces singes ne se trouve dans leurs rayons.

L’année dernière, des témoins de PETA Asie se sont rendus dans huit fermes sur lesquelles des singes étaient forcés de cueillir des noix de coco exportées dans le monde entier. Ils ont aussi visité quatre « écoles de singes » et un concours de récolte de noix de coco. Dans ces exploitations, les animaux – dont beaucoup auraient été capturés illégalement lorsqu’ils étaient bébés – affichaient un comportement stéréotypé révélateur d’un stress extrême. Des singes étaient attachés par des chaînes à de vieux pneus ou confinés dans des cages à peine plus grandes que leur corps. Un singe enfermé à l’arrière d’un camion secouait sa cage sans cesse dans une tentative désespérée et vaine de s’échapper, et un singe attaché à une corde hurlait et tentait frénétiquement d’échapper à son dresseur. Un enquêteur a appris que lorsque des singes tentaient de se défendre, leurs canines pouvaient leur être arrachées.

« Ces animaux curieux et très intelligents se voient refuser toute stimulation mentale, le contact avec leurs congénères, leur liberté et tout ce qui pourrait rendre leur vie digne d’être vécue, tout cela afin de les utiliser pour la récolte de noix de coco », explique Mathilde Dorbessan, chargée de communication auprès des entreprises pour PETA France. « PETA appelle toute personne ayant un souci éthique à ne jamais soutenir l’exploitation de singes réduits en esclavage. Le plus simple pour ce faire est d’éviter d’acheter des produits à base de noix de coco provenant de Thaïlande. »

PETA s’oppose au spécisme, idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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