Vidéo : PETA révèle l’horrible cruauté de l’industrie des cuisses de grenouilles

Le 7 décembre 2023

Vidéo : PETA révèle l’horrible cruauté de l’industrie des cuisses de grenouilles

Une nouvelle enquête vidéo bouleversante diffusée aujourd’hui par PETA révèle des abus généralisés dans l’industrie de la viande de grenouille. Elle montre des ouvriers capturant des grenouilles dans leur habitat naturel et les enfermant dans des sacs bondés – où beaucoup suffoquent lentement – les démembrant et les écorchant alors qu’elles sont encore vivantes et conscientes. L’Indonésie est l’un des principaux exportateurs de cuisses de grenouilles dans le monde et le plus grand exportateur de grenouilles vers la France. Chaque année, des centaines de millions de cuisses de grenouilles sont expédiées d’Indonésie à des distributeurs de l’Union européenne (UE). Entre mars et mai 2023, près de 322 tonnes de cuisses de grenouilles ont été expédiées d’Indonésie vers l’Union européenne, pour finir notamment dans les restaurants et supermarchés français.

« Des sacs scellés grouillant de corps bondissant désespérément pour tenter de s’échapper aux ouvriers tranchant des têtes et des pattes sur des planches à découper tachées de sang, tout de l’industrie de la viande de grenouille rappelle un film d’horreur, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « PETA appelle les supermarchés et les restaurants soutenant ce commerce à s’en détourner et demande aux consommateurs de ne pas contribuer à cette souffrance en laissant les animaux hors de leurs assiettes. »

Les enquêteurs de PETA Asie ont visité sept exploitations de viande de grenouille en Indonésie et ont découvert que les grenouilles sont détenues vivantes dans des sacs bondés, parfois pendant deux jours. Une ouvrière qui triait les grenouilles capturées frappait violemment les grenouilles vivantes au sol et a admis qu’elle ne voulait pas prendre le temps de séparer les grenouilles vivantes des grenouilles mortes. D’autres ouvriers ont utilisé des couteaux pour trancher la tête et les pattes des grenouilles – certains ont été frappés à plusieurs reprises, tandis que d’autres grenouilles n’était pas complètement décapitées avant que les ouvriers ne leur arrachent la peau. Les enquêteurs ont également constaté que certaines grenouilles continuaient d’ouvrir et de fermer la bouche après décapitation et que leurs corps sans tête sautaient ou bougeaient encore quelques minutes plus tard.

Les deux espèces de grenouilles capturées par les ouvriers – la grenouille de rivière à crocs et la grenouille crabieuse – connaissent toutes deux un déclin de leur population. Bien que la capture de la grenouille de rivière à crocs ne soit pas autorisée dans la nature, PETA Asie souligne que les fournisseurs indonésiens étiquètent délibérément mal l’espèce et l’exportent. Selon Eurostat, l’UE a importé environ 35 millions de kilos de cuisses de grenouilles entre 2010 et 2022, ce qui équivaut à environ 703 millions à 1,7 milliard de grenouilles.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux pour justifier leur exploitation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :
Anissa Putois ; [email protected]

 

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