Vidéo sans précédent : des dresseurs de cirque chinois enchaînent et frappent les animaux

VIDÉO SANS PRÉCÉDENT : DES DRESSEURS DE CIRQUE CHINOIS ENCHAÎNENT ET FRAPPENT LES ANIMAUX
Des images inédites de la « capitale mondiale du cirque » révèlent des méthodes de dressage abusives, des oursons terrorisés, des bébés tigres malades et plus
 
Paris – PETA Asie vient de publier la toute première enquête en images faisant état des méthodes de dressage cruelles et choquantes, de la violence inexorable et des conditions de vie insupportables pour les animaux dans les cirques de la ville de Suzhou, où sont installés quelques 300 cirques. Les images tournées par PETA Asie, au cours de l’année passée, dans 10 établissements de dressage et cirques différents, montrent des oursons luttant avec des chaînes autour du cou, forcés à rester debout sur leurs pattes arrière pendant des heures, à tenir en équilibre sur une planche-balançoire et à marcher sur des barres parallèles. Les grands félins font les cent pas incessamment dans leurs petites cages sordides. Les dresseurs les traînent, leur donnent des coups secs, frappent, fouettent et donnent des coups de pied aux animaux, y compris aux singes, pour les faire obéir. Certains animaux se renferment tandis que les autres hurlent et tentent frénétiquement de s’enfuir.
 
« Les animaux sauvages ne comprennent pas et ne veulent pas exécuter ces numéros qui n’ont pour eux aucun sens, ne sont pas naturels et sont souvent douloureux, mais ils sont obligés de les répéter encore et encore, sinon ils risquent d’être battus… ou pire », déclare Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France. « PETA appelle les personnes bienveillantes du monde entier à refuser d’aller dans des cirques qui exploitent des animaux, que ce soit près de chez vous ou lorsque vous voyagez à travers le monde. »
 
Quand ils ne sont pas en séance de dressage ou envoyés de force sur la piste, les animaux de cirques sont fréquemment entravés par des chaînes ou des cordes ou enfermés dans des cages, sans autre choix que de boire, manger, dormir et se soulager dans le même espace étroit. La plupart des ours qui vivent dans des conditions anormales développent des comportements anormaux, comme se balancer, tourner en rond sans cesse et mordre les barreaux de leur cage. Chaque cirque que l’enquêteur de PETA Asie a visité n’avait ni nourriture, ni eau, ni abri, ni soins vétérinaires adéquats.
 
PETA – dont la devise dit, entre autres, que « les animaux ne sont pas faits pour que nous les utilisions comme moyen de divertissement » – souligne que les enclos étroits et les techniques de dressage abusives ne concernent pas seulement les cirques chinois. Tous les cirques qui utilisent des animaux les contrôlent par la violence et les enferment dans des cages, des caravanes ou des wagons. Souvent, ils fouettent les lions et les tigres, et d’autres forcent encore des ours à faire de la bicyclette et à tenir en équilibre sur des tonneaux.
 
Les images tournées par PETA Asie sont disponibles ici. Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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