AG d’Hermès : PETA demande un mémorial en hommage aux animaux torturés et tués pour des accessoires
PETA propose d’installer une pierre tombale symbolique à quelques mètres de celle de Thierry Hermès, fondateur de la marque, au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
En amont de l’assemblée générale des actionnaires d’Hermès, prévue ce mercredi 30 avril, l’association a adressé une lettre au maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin, afin de demander l’autorisation d’ériger un mémorial en hommage aux animaux sauvages tués pour la fabrication des produits de la marque.
Bien que Thierry Hermès soit décédé en 1878, les valeurs de notre société ont profondément changé depuis. Aujourd’hui, en 2025, il n’est plus acceptable de considérer des êtres sensibles comme de simples matières premières, ni de leur infliger des souffrances extrêmes pour des accessoires de mode.
La pierre tombale rendrait hommage aux autruches, crocodiles, lézards et autres animaux sauvages ayant souffert et péri pour la fabrication d’accessoires Hermès. On pourrait y lire l’inscription : « En mémoire des animaux qui ont souffert et sont morts pour la confection d’accessoires Hermès. », accompagnée d’une gravure représentant un alligator, un lézard et une autruche.
Un représentant de PETA États-Unis, qui est actionnaire Hermès depuis 2015, se rendra également à l’AG pour poser la question suivante à Axel Dumas, PDG du groupe : « Quand est-ce qu’Hermès arrêtera définitivement d’utiliser des peaux d’animaux sauvages et optera pour un luxe éthique en lançant des sacs Birkin et Kelly végans ? ».
De nombreuses enquêtes sur les tortures infligées aux reptiles
Des enquêtes (dont une vidéo de l’association australienne Kindness Project, tournée dans des élevages intensifs appartenant à Hermès) dévoilent toute l’horreur que subissent les reptiles confinés, charcutés et tués pour leur peau. On y voit des crocodiles parqués à l’étroit dans des enclos et cages lugubres, traînés, mutilés et poignardés avec un tournevis. Une enquête de PETA Asie a révélé que des milliers de crocodiles élevés pour leur peau passaient leur vie dans des bassins sales et exigus dans un élevage en Thaïlande. Un crocodile a été vu en train de bouger pendant 23 longues minutes après qu’un employé a plongé une lame en métal dans son cou.
Ne soutenez pas cette souffrance et agissez !
PETA souligne que de nombreux autres grands créateurs, tels que Chanel, Balenciaga, Burberry, Mulberry, Victoria Beckham, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood, ont banni les peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages.
Deux à trois crocodiles sont nécessaires à la fabrication d’un seul sac à main.
La maltraitance montrée par ces images bouleversantes est loin d’être rare : il s’agit d’une pratique commune dans l’industrie des peaux d’animaux sauvages. Demandez à Hermès de bannir les peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages de leur collection :