« La Petite Sirène » nous montre à quel point les poissons sont intelligents

Posté le par PETA France

Grande nouvelle pour les fans de Disney : La Petite Sirène, avec Halle Bailey, est sorti en salle cette semaine ! Les raisons de voir ce film très attendu ne manquent pas, en particulier le fait qu’il constitue un excellent argument pour devenir végan. (Vous avez bien lu !)

Le film d’animation original de Disney, sorti en 1989, montre que les poissons, comme Polochon, le meilleur ami d’Ariel, sont des animaux intelligents qui ressentent la douleur, tout comme nous. Bien que les poissons de La Petite Sirène soient fictifs, ils sont décrits comme ayant des personnalités, des émotions et des relations tout comme les vrais poissons. Ariel ne mangerait jamais ses amis marins, et Halle, l’actrice qui l’incarne dans le film, pense la même chose des vrais poissons – elle est végane depuis plusieurs années.

Suivons l’exemple d’Ariel et de Halle et laissons les animaux marins hors de nos assiettes ! Les poissons sont des animaux intelligents qui méritent de mener une vie épanouie « sous l’océan ». Voici quelques-unes des multiples caractéristiques qui nous montrent que les poissons sont des êtres intelligents, habiles et complexes :

Ils ont une bonne mémoire

Oubliez tous les mythes que vous avez entendus sur leur capacité à se souvenir des événements. Les poissons rouges ont une mémoire qui s’étend sur des semaines, des mois, voire des années. Des milliers d’études ont montré que les poissons rouges apprenaient rapidement et se souvenaient des instructions pour obtenir de la nourriture, comme nager d’un côté de leur bassin ou pousser une raquette rouge au lieu d’une raquette bleue. Ils ont appris à s’échapper de filets et de labyrinthes et se souviennent encore de la manière de répéter ces tâches, même des mois plus tard.

Ils utilisent des outils

Vous voulez voir à quel point les poissons sont intelligents ? Regardez l’époustouflante série documentaire Planète bleue. Dans le premier épisode, « Un océan », l’équipe du documentaire filme un brosme à points orange qui écrase une palourde contre le corail pour briser sa coquille et en engloutir la chair. Cette découverte remarquable montre que les poissons font partie d’un groupe restreint d’animaux – principalement des mammifères et des oiseaux – qui utilisent des outils. Les collections de coquilles brisées trouvées près du corail dans la Grande Barrière de Corail en Australie suggèrent que l’utilisation du corail comme outil est très répandue chez les brosmes.

Ils reconnaissent les visages

Certaines espèces, comme le poisson archer, peuvent reconnaître les visages humains. Une étude réalisée en 2016 a montré que ce poisson pouvait se souvenir d’un visage humain et l’identifier avec précision, même lorsque plus de 40 nouveaux visages lui étaient présentés et que le bon visage était déformé. Trois ans plus tard, les scientifiques ont découvert que le poisson archer peut reconnaître des visages humains lorsqu’ils sont tournés de 30, 60 ou 90 degrés sur le côté. Enfin, une étude révolutionnaire réalisée en 2023 a montré que les poissons nettoyeurs reconnaissaient probablement leur image dans le miroir – une aptitude que nous pensions autrefois réservées aux humains !

Ils construisent des choses

Environ 9 000 espèces de poissons sont connues pour construire des maisons ou des nids à partir de divers matériaux. Les poissons bec-de-lièvre mâles construisent des nids en choisissant soigneusement des cailloux de taille similaire pour que les dimensions du nid soient constantes et de couleur foncée pour se démarquer de leur environnement terne. Les poissons « tout-en-gueule » construisent des maisons dont les murs sont juste assez grands pour qu’ils puissent s’y glisser et dont l’entrée est bordée de gravats rocheux pour éviter qu’elle ne s’effondre. Certains poissons construisent même des œuvres d’art. Les poissons-globes mâles créent des dessins circulaires élaborés sur le fond sablonneux de la mer pour attirer leurs partenaires. (Cela ne manque pas d’attirer notre attention également).

 

Ils communiquent

Les poissons communiquent entre eux de toutes sortes de façons. Différents sons diffusent des informations concernant la reproduction, les prédateurs et les proies. Les poissons peuvent également communiquer par l’odorat, en utilisant de l’urine ou des phéromones pour envoyer des signaux odorants. De nombreux poissons peuvent éclaircir ou assombrir leur peau ou changer de couleur pour communiquer. D’autres utilisent le mouvement, le langage corporel ou les impulsions électriques pour envoyer des messages complexes d’avertissement, de salutation, de chasse et de navigation – et certains chantent !

Ils trompent les autres

Plusieurs espèces de poissons utilisent le camouflage pour se cacher des prédateurs ou surprendre leurs proies. La seiche peut adapter sa peau aux couleurs et aux textures des surfaces environnantes et se fondre dans pratiquement n’importe quel environnement. D’autres poissons utilisent des caractéristiques corporelles uniques pour tromper les autres animaux : la baudroie agite son esca (une excroissance charnue et lumineuse) pour faire croire qu’il s’agit d’une proie et attirer les poissons. Certains poissons électriques amplifient même leurs signaux électriques pour paraître plus gros.

Ils travaillent ensemble

La coopération est une compétence sociale complexe que de nombreux êtres humains ont du mal à maîtriser, mais les poissons excellent dans le travail d’équipe. Des bancs de poissons très structurés nagent en mouvements coordonnés pour se protéger des prédateurs et améliorer leur capacité à se nourrir. Certaines espèces distinctes, comme le mérou et la murène, travaillent ensemble pour chasser leur nourriture. Les mérous envoient des signaux aux murènes pour leur faire savoir qu’ils sont prêts à chasser. Ensuite, les murènes nagent parmi les coraux tandis que les mérous nagent au-dessus d’elles pour attraper les proies qui tentent de s’échapper dans l’une ou l’autre direction.

Ils comptent

Comme si les poissons n’étaient pas assez impressionnants, il s’avère qu’ils savent compter ! Les chercheurs ont présenté à des poissons des points de couleur et les ont laissés choisir s’il y avait plus de points jaunes ou plus de points bleus. Ils ont constaté que les poissons les plus habiles à compter faisaient systématiquement des choix corrects et que les poissons les moins habiles à compter se ralliaient aux décisions des plus habiles à compter. Ces résultats sont étonnamment similaires à ceux des tests effectués avec des humains. Les humains moins doués en mathématiques suivent habituellement l’exemple des humains plus doués.

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Si l’idée de piéger, de tuer et de manger ces personnages de film tant aimés vous fait frémir, veillez à ce que les vrais poissons et autres animaux marins ne se retrouvent pas dans votre assiette. Tout comme Polochon, ils ont des relations, des objectifs et des sentiments qui leur sont propres.

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