Le géant de l’arôme Robertet renonce à l’expérimentation animale après une demande de PETA États-Unis

Posté le par Marie J

À la suite de discussions avec PETA États-Unis, le groupe français Robertet – la neuvième plus grande entreprise de produits d’arôme et de parfum au monde – a adopté une nouvelle politique interdisant toute expérimentation animale, sauf si la loi l’impose.

L’entreprise avait précédemment participé à une expérience conjointe dans laquelle elle analysait chimiquement les caractéristiques de l’extrait de feuille de romarin, tandis que des expérimentateurs d’une autre société nourrissaient 30 souris avec un régime riche en graisses afin de provoquer l’obésité ; ils administraient ensuite l’extrait à un groupe de souris, leur injectaient du glucose, leur faisaient plusieurs prises de sang, puis les tuaient et les disséquaient.

Robertet rejoint la liste croissante de dizaines d’entreprises, parmi lesquelles Barilla, Coca-Cola, Kellogg, Kikkoman, Lipton, Ocean Spray ou PepsiCo, qui ont collaboré avec des scientifiques de PETA États-Unis pour remplacer les tests sur animaux par des modèles de recherche n’utilisant aucun animal, plus efficaces, éthiques et moins coûteuses.

Continuons de lutter contre l’expérimentation animale

En rejetant l’expérimentation animale, Robertet se met en phase avec l’opinion publique et les avancées scientifiques, qui s’éloignent de plus en plus de cette pratique archaïque. PETA appelle les autres entreprises du secteur des produits alimentaires et des boissons à suivre l’exemple de Robertet et à interdire les expériences cruelles, inutiles – et souvent motivées par la simple curiosité – sur des animaux.

Les animaux continuent cependant d’être utilisés pour des expérimentations en France. Aidez-nous à épargner à des chiens les souffrances qu’ils subissent lors de tests atroces en signant notre pétition au Téléthon demandant à l’organisme de cesser de financer des expériences cruelles sur les chiens où ceux-ci sont élevés pour développer différents types de dystrophie musculaire, et de n’appuyer que les études modernes et non testées sur les animaux.