Sophia Loren se voit offrir un manteau en fausse fourrure par Stella McCartney

Posté le par Anissa P

Un luxueux manteau végan a été offert par Stella McCartney à l’icône du cinéma Sophia Loren en guise de cadeau d’anniversaire pour ses 86 ans le 20 septembre. Le manteau, issu de la dernière collection de la créatrice, est conçu en KOBA, la première fausse fourrure au monde fabriquée à partir d’une matière végétale, créée exclusivement par l’entreprise française ECOPEL.

PETA Royaume-Uni et Stella McCartney espèrent ainsi convaincre Sophia Loren de suivre l’exemple de tant de figures italiennes de la mode, telles que l’éditrice de mode Anna Dello Russo, qui ne porte plus de fourrure. Les noms les plus influents de la mode, dont Armani, Prada, Versace, Furla, Gucci et Chanel ont tous publiquement renoncé à la fourrure, que le président de Gucci Marco Bizzarri estime obsolète.

© Mary McCartney

La fourrure est cruelle

Les animaux intelligents et curieux qui sont élevés pour leur fourrure vivent parqués à l’étroit dans des cages sales sans le moindre aménagement. Privés de la possibilité d’explorer, de jouer, de sauter, de courir ou de faire quoi que ce soit qui leur soit naturel, ces être sensibles deviennent souvent fous ; faisant les cent pas, s’attaquant entre eux ou s’automutilant. Après cette courte vie de misère, ces animaux sont généralement gazés, électrocutés ou matraqués à mort.

Jo-Anne McArthur

Une production néfaste à l’environnement 

L’industrie de la fourrure n’est pas seulement un enfer pour les animaux qui en sont directement victimes, elle est également préjudiciable à la planète. Une étude portant sur les élevages de visons en Europe a déterminé l’impact de la production de fourrure en ce qui concerne 18 problèmes environnementaux différents : tels que la crise climatique, la pollution de l’ozone et l’exploitation de l’eau et des terres. Pour 17 des 18 numéros, la fourrure s’est avérée beaucoup plus nocive que toute autre matière.

Un terrain propice aux pandémies

En plus d’être intrinsèquement cruels, les élevages à fourrure pourraient, selon les scientifiques, être le point de départ de futures pandémies. En effet, les cas de transmissions de la COVID-19 entre animaux et travailleurs se multiplient dans les élevages à fourrure européens – en Espagne, au Danemark et aux Pays-Bas, notamment. Le risque pour la santé publique a incité le Parlement néerlandais à voter la fermeture cette année de tous les élevages de visons encore en activité dans le pays.

Vous pouvez aider

En France, PETA a lancé un appel aux ministres de l’Agriculture et de la Transition écologique pour qu’ils fassent fermer les derniers élevages à fourrure en activité en France.

Signez notre pétition pour demander au gouvernement de mettre fin à cette activité sordide :