Avertissement aux voyageurs : risque élevé de tuberculose lié aux promenades à dos d’éléphant

AVERTISSEMENT AUX VOYAGEURS : RISQUE ÉLEVÉ DE TUBERCULOSE LIÉ AUX PROMENADES À DOS D’ÉLÉPHANT

PETA préconise aux voyageurs d’éviter les promenades à dos d’éléphant en raison d’une forte prévalence de tuberculose et de révélations de maltraitances en Inde

Jaipur, Inde – Après avoir pris connaissance d’une forte incidence de tuberculose – maladie très contagieuse et transmissible d’éléphant à humain – parmi les éléphants contraints à promener des touristes sur leur dos au Amber Fort de Jaipur, en Inde, PETA diffuse un avertissement sommant les touristes de ne pas s’approcher des éléphants et de ne pas faire de promenades à dos d’éléphant. PETA Inde a également envoyé une lettre appelant le ministère de la santé et du bien-être de la famille indien à intimer au gouvernement de l’État du Rajasthan de faire mettre les éléphants malades en quarantaine, de leur prodiguer urgemment les soins vétérinaires nécessaires et de faire tester les autres éléphants qui interagissent avec le public.

Cet avertissement fait suite à un rapport du Conseil de l’Inde pour la protection animale (AWBI) obtenu dans le cadre de la loi sur le droit à l’information de 2005. Ce rapport a dévoilé qu’en plus des 10 éléphants exploités à l’Amber Fort pour lesquels des tests ont révélé qu’ils souffraient de tuberculose, plusieurs étaient âgés de plus de 50 ans et 19 d’entre eux étaient aveugles ou presque posant un grave danger aux visiteurs et aux éléphants eux-mêmes. Tous souffraient de divers problèmes au niveau des pieds, y compris des ongles trop longs et des bleus aux coussinets, et un grand nombre d’entre eux présentaient des comportements stéréotypés, tels que des mouvements répétitifs et des hochements de tête incessants, signes d’une grave détresse psychologique.

En outre, 47 de ces éléphants s’étaient fait retirés les défenses, ce qui contrevient à la loi de protection de la faune de 1972, et il est probable que ces défenses aient pu être vendues dans le cadre du commerce illégal d’espèces sauvages. Et tous les éléphants de labeur examinés par le AWBI (102 éléphants en tout) étaient contraints de porter des charges plus lourdes que 200 kilogrammes, qui est le maximum légal.

« Des rapports accablants révélant que des éléphants aveugles et contagieux sont forcés de transporter de lourdes charges au quotidien prouvent qu’il faut mettre fin à ces attractions touristiques », déclare Cyril Ernst, porte-parole de PETA France. « L’avertissement urgent de PETA vise à protéger les voyageurs ainsi que les éléphants malades et souffrants qui sont privés des soins vétérinaires qui leur sont indispensables, ce qui met tout le monde en danger. »

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser comme divertissement », rappelle que tout juste l’année dernière, un éléphanteau exploité par l’industrie du tourisme en Inde, a été battu avec tant de force que ses bourreaux lui ont fracturé la jambe. Et en juin 2017, un groupe de visiteurs du Amber Fort ont contacté PETA Inde pour témoigner d’avoir vu des organisateurs de tours à dos d’éléphant frappant un éléphant sans relâche pendant 10 minutes.

PETA États-Unis a récemment persuadé des dizaines d’agences de voyages – dont smarTours, STA Travel et TripAdvisor – de cesser de faire la promotion des promenades à dos d’éléphant.

Pour en savoir plus sur les campagnes de PETA visant à aider les animaux exploités pour le divertissement, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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