« Candidats à la présidentielle, mettez fin à la souffrance des animaux dans les laboratoires français » : plus de 1,6 million d’expérimentations animales en 2020

« Candidats à la présidentielle, mettez fin à la souffrance des animaux dans les laboratoires français » : plus de 1,6 million d’expérimentations animales en 2020

PETA appelle les politiques à prendre en compte le souhait de la majorité de la population française pour des méthodes de recherche sans animaux

Paris – Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) vient de publier les dernières statistiques sur l’utilisation d’animaux à des fins « scientifiques », révélant que 1,64 million de procédures ont été menées sur des animaux en souffrance en 2020.

Il s’agit d’un chiffre en baisse de 12 % par rapport à 2019, où des animaux avaient été utilisés dans 1,87 million de procédures. Malheureusement, cette diminution est due aux restrictions liées à la pandémie de COVID-19, plutôt qu’à des mesures sérieuses que le MESRI aurait pu prendre pour réduire les tests sur les animaux. Et malgré une baisse globale de procédures impliquant des animaux, l’utilisation de primates a augmenté de presque 20 %, des primates ayant été utilisés pour le développement de vaccins et de médicaments contre le nouveau coronavirus. Pourtant, des experts scientifiques internationaux s’accordent à dire que les singes infectés par le virus ne développent pas les mêmes symptômes que ceux observés chez l’humain et qu’injecter le virus à des singes risque de créer un nouveau variant – et que le fait que le virus mute est une preuve supplémentaire que les singes sont de mauvais « modèles » à utiliser pour étudier la COVID-19.

« Derrière ces statistiques se cache l’atroce souffrance infligée à des individus sensibles sujets à des tests terrifiants et douloureux – mais malgré cette cruauté et le fait que l’expérimentation animale n’est pas fiable, le gouvernement français n’a pas de plan spécifique de transition vers une science moderne et humaine – et c’est une honte, » déclare Franziska Grein, conseillère en politique scientifique pour PETA France. « À l’approche des élections, c’est au nouveau gouvernement de faire mieux et de véritablement promouvoir une science moderne et sans animaux en France. »

Les citoyens français expriment très clairement leur opposition à l’expérimentation animale : 90 % sont favorables à son interdiction totale lorsqu’il existe des méthodes sans animaux. Des études publiées dans le BMJ (anciennement connu sous le nom de British Medical Journal) démontrent que 90 % de la recherche fondamentale – dont la majorité implique des expériences sur des animaux – ne conduit pas à des traitements pour les humains. Des représentants du gouvernement américain ont également admis que 95 % de tous les nouveaux médicaments qui sont efficaces et sans danger sur les animaux échouent aux essais sur les humains, soit parce qu’ils ont des effets indésirables ou parce qu’ils ne fonctionnent tout simplement pas.

PETA, dont la devise dit notamment : « Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations », rappelle que des lapins, souris, chiens, chats, singes et d’autres animaux sont empoisonnés, gazés, drogués, paralysés, élevés pour développer des tumeurs et, dans la plupart des cas, tués pendant ou après l’expérience, et cela pour produire des résultats peu pertinents – et parfois préjudiciable – au cas humain.

Les scientifiques des entités internationales de PETA ont élaboré le Research Modernisation Deal, une stratégie visant à promouvoir le progrès médical et scientifique et à mettre fin à l’utilisation d’animaux. L’association porte également une initiative citoyenne contre l’expérimentation animale et appelle tout citoyen de l’UE à agir pour les animaux en la signant. Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

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