Des bovins australiens sont cruellement abattus dans des abattoirs indonésiens

Des bovins australiens sont cruellement abattus dans des abattoirs indonésiens

PETA appelle le grand public à prendre ses responsabilités en évitant la viande et le cuir

PETA diffuse une toute nouvelle enquête révélant que des bovins australiens exportés vers des abattoirs en Indonésie agonisent et se débattent pendant qu’ils sont dépecés par les ouvriers d’abattoir.

Les séquences vidéo, tournées en avril et en mai dans sept abattoirs choisis au hasard, montrent des animaux maintenus dans des stalles de contention et recevant plusieurs coups de pistolet à verrou captif avant de se faire égorger. Mais les ouvriers n’ont souvent pas réussi à étourdir efficacement les bovins et, dans un cas en particulier, ont piqué à plusieurs reprises un bœuf avec des tiges d’acier et lui ont tordu la queue encore et encore pour le forcer à se lever afin qu’un d’eux puisse à nouveau lui tirer dessus. La queue du bœuf était si gravement cassée qu’un ouvrier s’est plaint qu’il n’y avait plus de réaction de la part de l’animal. Dans certains abattoirs, les bovins n’étaient pas du tout étourdis – ils étaient simplement placés dans une cage de contention approuvée par le gouvernement australien, et se faisaient trancher la gorge.

Les ouvriers ont également piétiné et tiré sur la queue des vaches pour vérifier si elles étaient encore conscientes après les avoir égorgé. On peut voir un animal dont la tête pend de son cou, donner des coups de pied frénétiques de terreur et de douleur alors qu’un ouvrier donne des coups de hache à la chair qui lui reste pour le décapiter. Des vaches conscientes ont été livrées à elles-mêmes, languissant dans des flaques de leur propre sang pendant jusqu’à 12 minutes.

« Derrière l’industrie de l’exportation d’animaux vivants se cache une partie de l’industrie du cuir, ainsi quiconque mange encore de la chair ou porte encore la peau de ces animaux est complice de leur traitement cruel », déclare Iris Douzet, porte-parole de PETA. « PETA appelle le grand public à cesser d’attendre que les gouvernements prennent des mesures et à assumer la responsabilité personnelle de la mort terrifiante de ces vaches et des autres animaux qui sont exportés vivants, que ce soit en Australie ou en Europe, en devenant végan. »

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements [ni pour] notre nourriture », souligne que les animaux de l’industrie de l’exportation d’animaux vivants sont élevés, transportés et tués dans des conditions insalubres et surpeuplées qui sont des terrains propices au développement de maladies telles que la COVID-19, le SRAS, le MERS et les grippes aviaire et porcine.

L’Union européenne exporte chaque année des millions d’animaux vivants vers la Turquie, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord pour l’abattage et l’engraissement. Lorsqu’ils quittent l’UE, les protections juridiques légèrement meilleures qui leur y sont accordées sont abandonnées, et quand ils atteignent leur destination, dans de nombreux cas, ils connaissent une souffrance et une mort encore pires que celle qu’ils connaîtraient ici, dans des conditions horribles qui seraient illégales en France. Les personnes touchées par le sort de ces animaux peuvent rejoindre PETA en demandant à la Commission européenne d’interdire l’exportation d’animaux vivants.

PETA s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

#