GlaxoSmithKline confirme : plus de tests de nage forcée sur les animaux

Pour diffusion immédiate :

Le 3 juin 2020

Contact :
Anissa Putois 06 03 70 21 93 ; [email protected]

GlaxoSmithKline confirme : plus de tests de nage forcée sur les animaux

Suivant des demandes des affiliées de PETA, l’entreprise pharmaceutique met fin pour de bon à son utilisation du cruel test de la nage forcée

La multinationale pharmaceutique GlaxoSmithKline a annoncé avoir mis fin définitivement à son utilisation du test de nage forcée, une expérience qui a été largement discréditée par des experts, après des demandes des affiliées internationales de PETA. Lors de ce test, des rats et d’autres petits animaux sont placés dans des contenants remplis d’eau dans lesquels ils sont forcés de nager pour ne pas se noyer. GSK devient ainsi la 14èmeentreprise et la 11èmesociété pharmaceutique – rejoignant Roche, Pfizer, Johnson & Johnson, Bayer, AbbVie, AstraZeneca et d’autres – à s’engager à ne plus utiliser le test après des discussions avec les affiliées de PETA.

« PETA félicite GlaxoSmithKline d’avoir cessé de faire usage du test de nage forcée, qui terrorise des animaux et n’apporte aucun résultat pertinent aux humains souffrant de dépression. » déclare Mimi Bekhechi, directrice des programmes internationaux à PETA. « L’entreprise a fait un immense pas en avant pour la protection des rats, souris et autres petits animaux vulnérables qui souffrent lors de ce test atroce, et nous incitons les autres sociétés à lui emboîter le pas. »

Les animaux utilisés dans le test de nage forcée, qui prétend donner des indications sur la dépression humaine, luttent désespérément pour s’échapper en tentant d’escalader les parois des béchers dans lesquels ils sont placés ou même en plongeant sous l’eau à la recherche d’une sortie. Ils pagaient frénétiquement, tentant de garder la tête hors de l’eau. Au bout d’un moment, ils se laissent flotter – ce que les données scientifiques (et le bon sens) déterminent comme étant un comportement appris et adaptatif qui économise de l’énergie, est bénéfique pour la survie et n’est pas lié à la dépression. Le test de nage forcée ne permet pas de prédire avec précision si un médicament fonctionnera en tant qu’antidépresseur pour l’humain et ne fait que retarder le développement de nouveaux traitements efficaces pour la dépression, qui sont urgemment nécessaires.

PETA, dont la devise dit notamment : « Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations », s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule une prétendue supériorité de l’humain sur les autres animaux. L’association appelle Eli Lilly à s’engager également à ne plus utiliser le test de nage forcée sur aucune espèce. Pour en savoir plus, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

#