Nouvelle enquête : les ânes et les mules souffrent encore à Santorin

Le 18 novembre 2019

NOUVELLE ENQUÊTE : LES ÂNES ET LES MULES SOUFFRENT TOUJOURS À SANTORIN
Une nouvelle enquête diffusée par PETA révèle que des touristes manquent de peu d’être blessés par des animaux stressés

Paris – De nouvelles images publiées par PETA Allemagne aujourd’hui révèlent que des ânes et des mules sont toujours battus, exploités, et utilisés comme des « taxis » sur l’île grecque de Santorin. L’année dernière, suivant un appel mondial lancé par PETA Allemagne et ses affiliées internationales, le ministère grec du Développement rural et de l’Alimentation a interdit à toute personne pesant plus de 100 kilos de monter sur les animaux – pourtant, des images datant de septembre 2019 montrent qu’ils sont toujours obligés de transporter des touristes pesant davantage que ce poids limite et qu’ils subissent des blessures causées par des selles mal ajustées. Avec cette nouvelle enquête à l’appui, PETA demande aux législateurs grecs de totalement interdire ces promenades.

Des images de l’enquête sont disponibles ici, ici, ici et ici.

« Il est honteux que des ânes et des mules soient encore fouettés et forcés de travailler jour après jour, sans aucun répit, sous un soleil de plomb », déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « PETA demande aux touristes de ne pas prendre part à ces promenades cruelles et appelle les autorités grecques à intervenir pour mettre un terme à ces maltraitances. »

Les images montrent également que de nombreux animaux trébuchent – souvent après avoir été frappés à coup de bâton par un manutentionnaire – mettant en danger les touristes à proximité qui se promènent à pied. Les témoins de PETA Allemagne ont souvent dû éviter des ânes et mules, poussés sans précaution à marcher toujours plus vite, afin d’éviter toute blessure, et certains piétons ont même dû sauter sur un mur pour se mettre à l’abri d’animaux stressés. La vidéo montre également le mépris flagrant de la nouvelle restriction de poids, malgré les recommandations vétérinaires selon lesquelles les ânes ne devraient pas porter plus de 20 % de leur poids corporel, soit environ 50 kg. Lorsqu’ils ne sont pas contraints à porter des charges extrêmement lourdes, ces animaux sont souvent attachés au soleil, sans accès à de l’eau ni à de l’ombre.

PETA dont la devise dit notamment : « Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance », s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse hiérarchie de l’humain sur les autres animaux afin de justifier leur exploitation.

Pour en savoir plus sur PETA et pour agir pour les ânes et les mules, rendez-vous sur PETAFrance.com ou cliquez ici.

 

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