PETA États-Unis lance un concours pour développer une alternative végane à la laine, avec un prix d’un million de dollars

PETA États-Unis lance un concours pour développer une alternative végane à la laine, avec un prix d’un million de dollars

Afin de sauver des moutons et encourager les créateurs de mode à innover, PETA États-Unis a lancé le Vegan Wool Challenge, qui attribuera 1 million de dollars américains (environ 964 400€) au premier participant qui développera une laine végane de grande qualité. Celle-ci devra être similaire ou supérieure à la laine de mouton sur le plan de la texture, du visuel et de la fonctionnalité, et devra être adoptée et vendue par une grande marque de vêtements. Cette opportunité est ouverte aux candidats du monde entier.

« Depuis les fleurs et les fruits jusqu’au chanvre et aux graines de soja, les options sont illimitées lorsqu’il s’agit de développer des matières écologiques et éthiques pour créer des vêtements et accessoires sans exploiter d’animaux », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « PETA est ravie de faciliter des innovations qui aideront à protéger les animaux et à lutter contre la destruction de l’environnement qu’implique l’élevage. »

Les entités de PETA ont révélé des actes de cruauté envers des moutons dans 117 exploitations de laine dans le monde, par le biais de 14 enquêtes qui ont trouvé que même dans les élevages qualifiés de « durables » et « responsables », les travailleurs frappaient, piétinaient, mutilaient et égorgeaient des moutons conscients qui continuaient de se débattre. Bien qu’il existe de nombreuses matières durables, élégantes et chaudes qui ne sont pas fabriquées à partir de matériaux d’origine animale, la création d’une laine végane durable pourrait aider à réduire la souffrance et à lutter contre la catastrophe climatique – car l’industrie de la laine produit des quantités massives de méthane, érode le sol et contamine les cours d’eau.

Le vent tourne contre les matières d’origine animale, et les gens – en particulier les jeunes consommateurs – s’opposent maintenant en masse aux industries fondées sur l’exploitation et l’abattage d’animaux. Une enquête récente du magazine Glamour a révélé qu’environ 73 % de la génération Z s’identifient comme militants des droits des animaux.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », s’oppose au spécisme, idéologie postulant une prétendue supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez l’association sur FacebookTwitter ou Instagram.

Contact :
Anissa Putois ; [email protected]

 

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