Plus de 160 000 personnes demandent au gouvernement grec de mettre fin à la maltraitance des ânes à Santorin

Le 18 septembre 2020

Plus de 160 000 personnes demandent au gouvernement grec de mettre fin à la maltraitance des ânes à Santorin

PETA Allemagne a manifesté devant l’ambassade grecque de Berlin pour exiger la fin du transport des touristes de l’île par les mules et les ânes

Paris – Alors que des ânes et des mules sont encore exploités pour des promenades de touristes sur l’île de Santorin, des sympathisants de PETA Allemagne ont manifesté devant l’ambassade de Grèce à Berlin. L’un des militants était assis sur le dos d’un faux âne « ensanglanté ». Plus de 160 000 sympathisants de PETA et ses affiliées internationales ont signé des pétitions appelant à la fin de cette cruauté inutile.

Des photos de l’action sont disponibles iciici, et ici. Une vidéo est disponible ici

Les manifestants ont rappelé que la crise que traverse l’industrie du tourisme grecque en raison de la pandémie de COVID-19 est l’occasion d’instaurer des changements positifs. Si le pays ne souhaite pas être perçu comme une destination touristique où le bien-être animal est bafoué, le gouvernement se doit d’interdire ces activités cruelles, et laisser ces animaux profiter d’une distanciation sociale des touristes pour le reste de leur vie.

« Si la Grèce souhaite être perçue comme une destination touristique respectueuse des animaux, elle doit impérativement mettre un terme à la maltraitance des paisibles ânes et mules de l’île de Santorin, » déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « PETA appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités et à agir pour offrir aux mules et aux ânes une retraite dans des refuges dignes de confiance. »

Une enquête de PETA Allemagne à Santorin avait révélé que les ânes et mules utilisés pour le transport de touristes doivent gravir sous une chaleur étouffante les plus de 500 marches escarpées qui mènent à la vieille ville de Firá, même s’il existe un téléphérique à proximité depuis plusieurs décennies. Bon nombre de ces animaux étaient attachés en plein soleil sans accès à l’eau ou l’ombre, et certains étaient mêmes forcés de continuer à travailler la nuit pour transporter des déchets. Une nouvelle loi votée l’an dernier interdit aux propriétaires d’imposer à leur animal une charge supérieure à 100 kilos, alors même que les vétérinaires recommandent de ne pas dépasser 20 % du poids des ânes, ce qui correspond généralement à 50 kilos. De plus, beaucoup d’animaux trébuchent, souvent lorsque leurs propriétaires les frappent avec des bâtons, ce qui met en danger les touristes qui empruntent les marches à pied.

Aucune des mesures prises par le gouvernement pour protéger ces animaux n’est efficacement appliquée ni contrôlée, et les effractions ne sont que rarement punies. PETA demande une interdiction immédiate de ces transports à dos d’ânes ou de mules.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas, et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance », s’oppose au spécisme, une idéologie qui justifie l’exploitation des animaux en postulant une supériorité des humains.

Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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