Une militante Seine-et-Marnaise manifeste contre la sanglante corrida de Pampelune

Le 5 juillet 2018

UNE MILITANTE SEINE-ET-MARNAISE MANIFESTE CONTRE LA SANGLANTE CORRIDA DE PAMPELUNE

Âgée de 26 ans, elle a rejoint une centaine d’activistes pour interpeller le public : il est grand temps d’interdire la torture et la mise à mort des taureaux

Armée d’un panneau proclamant « Mettez fin aux sanglantes corridas », Anissa Putois, une Seine-et-Marnaise de 26 ans, a manifesté aux côtés de plus de 100 autres personnes aujourd’hui dans le centre de la ville espagnole de Pampelune. Lors de cette action retentissante, les activistes, répartis entre « coureurs » et « taureaux », ont tiré des fusées rouge sang dans le ciel pour réclamer la fin de la torture et du massacre annuel de taureaux qui a lieu durant la Feria de San Fermín de la ville.

Organisée par PETA Royaume-Uni et le groupe de protection animale espagnol AnimaNaturalis, la manifestation s’est tenue juste avant la course de taureaux, pendant laquelle des dizaines d’animaux terrorisés sont frappés alors qu’ils trébuchent et glissent dans les rues étroites de la ville en courant désespérément vers la mort violente qui les attend dans l’arène.

Des photos de l’action sont disponibles iciici et ici, et une vidéo est disponible ici. Des photos supplémentaires sont disponibles sur demande. 

« J’étais fière de représenter l’immense majorité des gens qui, en Espagne, en France et partout dans le monde, s’opposent vivement à la tauromachie et aux courses de taureaux », explique Anissa Putois. « Il est grand temps que cette soi-disant « tradition », qui n’est en réalité rien de plus qu’un atroce bain de sang, soit reléguée aux pages les plus sombres des livres d’histoire. »

En France, 74 % de la population française souhaite que la corrida soit interdite, selon un sondage récent, et à Madrid, considéré comme le lieu de naissance de cette « tradition », des milliers de personnes ont défilé en mai pour appeler à la fin de ce carnage.

PETA, dont la devise proclame notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser comme divertissement », se félicite que plus de 100 municipalités aient d’ores et déjà interdit les corridas en Espagne et que les gradins des arènes de France se vident. Mais à Pampelune, les taureaux sont toujours torturés avec des aiguillons électriques et des bâtons pointus jusqu’à l’arène, où pas moins de huit hommes frappent et piquent chaque animal à coup de dagues et de banderilles pointues jusqu’à ce qu’il ait perdu tant de sang qu’il peine à se tenir debout. Une fois qu’il gît à bout de forces, le matador poignarde l’animal à l’épée, avant qu’un bourreau ne lui sectionne la moelle épinière. De nombreux taureaux sont paralysés mais encore conscients lorsqu’ils sont traînés hors de l’arène au bout de chaînes.

Anissa Putois est disponible pour parler de sa participation à l’action.

Les personnes choquées par la cruauté des corridas peuvent rejoindre l’appel de PETA au gouvernement espagnol demandant leur interdiction, ainsi que contacter les villes françaises qui continuent d’autoriser ces pratiques atroces. Pour en savoir plus, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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