Victoire : Grand Littoral s’engage à ne plus exhiber d’animaux

VICTOIRE : GRAND LITTORAL S’ENGAGE À NE PLUS EXHIBER D’ANIMAUX

Après avoir été contacté par PETA parce qu’il accueillait une exposition de reptiles, le centre commercial ne recevra plus d’animaux captifs

Marseille – Le centre commercial Marseille Grand Littoral s’est engagé à ne plus exhiber d’animaux sauvages, à la suite d’une lettre de PETA. L’association avait reçu de nombreuses plaintes concernant la présence de reptiles – notamment un alligator et un caméléon – et d’autres animaux vivants exhibés dans de petits enclos et vitrines au centre. Dans un courrier reçu aujourd’hui par PETA, la direction informe de son « engagement à ce qu’il n’y ait plus sur le centre d’évènements qui implique la captivité d’animaux ».

« Nous félicitons la direction de Marseille Grand Littoral pour son engagement à ne plus se servir d’animaux comme divertissement », déclare Cyril Ernst, porte-parole de PETA France. « Les animaux utilisés de la sorte peuvent souffrir de longues durées de transport et d’enfermement et sont souvent effrayés et stressés par les lumières vives, les sons artificiels et les foules. PETA espère voir d’autres établissements suivre cet exemple en adoptant une politique ferme contre l’utilisation d’animaux pour le divertissement. »

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser comme divertissement » – rappelle que les reptiles ressentent le stress et qu’il est établi qu’ils en souffrent d’une façon semblable à celle des mammifères et que les alligators sont des animaux sensibles, complexes et intelligents. De plus, exhiber des animaux sauvages captifs peut être néfaste au respect des animaux et à la conservation des espèces. En effet, des chercheurs en psychologie de l’Université de l’Arizona ont remarqué que les élèves ayant observé des animaux en captivité les caractérisaient comme moins dignes et ayant moins de valeur que les élèves ayant étudié des animaux dans leur milieu naturel. Enfin, le fait de mettre ces animaux sauvages apeurés et frustrés en interaction proche avec des humains entraîne également un danger pour le public.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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