L’Estonie interdit les élevages pour la fourrure ! PETA encourage la Lettonie et la Lituanie à suivre l’exemple

Posté le par Marie J

Des personnes bienveillantes célèbrent la fermeture de tous les élevages pour la fourrure en Estonie après que le Parlement a voté en faveur de l’interdiction de l’élevage uniquement dans le but de produire de la fourrure à partir de 2026.

L’Estonie devient ainsi le premier état balte à interdire l’élevage et la détention d’animaux pour la fourrure. Et alors que les sondages montrent qu’une majorité de Lettons et de Lituaniens sont favorables à l’interdiction de l’élevage pour la fourrure, PETA encourage donc ces pays à suivre l’exemple de l’Estonie et à créer une région balte dans laquelle plus aucun animal ne sera élevé et violemment tué pour sa fourrure.

La souffrance est inhérente à la production de fourrure

PETA et ses affiliées internationales ont documenté à de multiples reprises la souffrance animale systémique, les conditions horribles et les méthodes barbares de mise à mort dans les élevages pour la fourrure. Les visons, renards, chinchillas et autres animaux élevés pour leur fourrure sont enfermés dans des cages exiguës. Ces conditions de détention inadaptées à ces espèces entraînent régulièrement des comportements anormaux, comme courir en rond, mordre les barreaux des cages, s’automutiler et même se livrer au cannibalisme.

Pour éviter d’abîmer leur fourrure, les travailleurs électrocutent souvent les animaux, ce qui peut entraîner de douloureuses crises cardiaques. D’autres animaux sont gazés à mort, et certains sont même écorchés vifs.

Une menace sérieuse pour la santé publique

Outre les questions éthiques, l’industrie de la fourrure constitue une menace sérieuse pour la santé publique. Une évaluation mondiale des risques, menée conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation mondiale de la santé animale, considère que les élevages européens d’animaux pour la fourrure présentent un risque majeur d’aggravation de la pandémie de COVID-19. Le nombre important de ces élevages et de personnes infectées dans la zone européenne représente un risque élevé de développement de nouvelles mutations du coronavirus, qui pourraient se propager aux humains et compromettre l’efficacité des vaccins.

Laissons leur peau aux animaux

Avec l’adoption par le Parlement estonien d’une interdiction nationale de l’élevage d’animaux pour leur fourrure, l’Estonie devient le premier pays balte à rejoindre la liste des autres pays européens qui ont interdit cette pratique, notamment l’Autriche, la République tchèque, les Pays-Bas et la Slovénie.

La fourrure ne devrait jamais quitter les animaux qui la portent. Si vous êtes d’accord, prenez un instant pour demander l’interdiction de toute la production de fourrure et d’angora en France :

Allez plus loin en appelant Saint Laurent et Brioni à bannir la fourrure de leurs collections :