À Marseille PETA rappelle que manger des animaux cause des pandémies

Posté le par Marie J

Dès aujourd’hui et durant tout le week-end, une campagne de sensibilisation de PETA circule sur l’avenue du Prado, la Corniche, autour du Vieux-Port et dans d’autres quartiers de la ville. Sur l’affiche, une chauve-souris, un canard et un cochon interpellent les passants : « Manger des animaux nous a mis dans ce pétrin. Évitez une autre pandémie : devenez végan ».

Notre consommation d’animaux est directement mise en cause dans la situation actuelle. C’est pourquoi, en amont des fêtes de Pâques, PETA appelle à privilégier des repas végans au vu du lien étroit entre l’exploitation animale et les pandémies.

Tant que les humains confineront et consommeront des animaux, ils risquent de déclencher une nouvelle pandémie.

Les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (Centers for Disease Control and Prevention) préviennent qu’environ 75 % des maladies infectieuses récemment apparues chez l’humain ont pour origine d’autres animaux, et les exemples ne manquent pas pour illustrer que l’élevage et la consommation d’animaux ont des conséquences désastreuses.

La maladie de la vache folle, la grippe porcine, la grippe aviaire (qui a ravagé notre pays cette année et mené à l’abattage de centaines de milliers de canards), le SRAS, le VIH, la fièvre aphteuse et d’autres zoonoses ont toutes eu pour origine la capture ou l’élevage d’animaux. Le nouveau coronavirus est peut-être né sur un marché chinois d’animaux vivants, mais lorsqu’il s’agit d’engendrer des agents pathogènes dangereux, les élevages, les marchés et les abattoirs sont les mêmes partout dans le monde. Ils sont un terreau fertile pour l’émergence de virus et leur mutation, rendant possible la transmission à l’humain. La production et la consommation de chair animale ont des conséquences terribles non seulement pour les êtres sensibles qui sont confinés, violentés et tués, mais aussi pour la santé publique.

Notre espèce se portera mieux lorsque nous commencerons à considérer les cochons comme des êtres vivants qui aiment jouer et câliner leurs bébés, et les poules comme les mères attentionnées qu’elles sont. Comme beaucoup d’autres animaux, les vaches ont des meilleurs amis, peuvent résoudre des problèmes de pensée critique et apprécient la compagnie d’humains bienveillants. Les canards quant à eux, sont capables de raisonnement abstraits juste après l’éclosion, et ce sans entraînement.

Tous les animaux accordent de la valeur à leur vie et feront tout ce qu’ils peuvent pour vivre à l’abri du danger. Lorsque nous reconnaîtrons enfin la complexité de la vie des animaux et cesserons de les exploiter, nous ne sauverons pas seulement les animaux, nous diminuerons aussi les risques pesant sur notre santé et sur l’environnement.

Il n’y a aucune excuse pour continuer à utiliser les animaux pour l’alimentation.

Alors que les Français s’apprêtent à célébrer Pâques et à passer leurs vacances sous de nouvelles restrictions de déplacement et de rassemblement, il revient à chacun d’entre nous d’agir pour prévenir de futures crises sanitaires en laissant les animaux hors de nos assiettes.

Personne n’a besoin de manger de la viande et l’offre alimentaire végane est aujourd’hui plus riche que jamais. PETA propose un « Guide du végan en herbe » gratuit avec des informations, des conseils et des recettes à tous ceux qui ne souhaitent pas participer à l’émergence d’une nouvelle pandémie. Cliquez sur le bouton ci-dessous !