Johnny Marr du groupe The Smiths se joint à PETA pour demander la fin des promenades cruelles à dos d’âne à Santorin

JOHNNY MARR DU GROUPE THE SMITHS SE JOINT À PETA POUR DEMANDER LA FIN DES PROMENADES CRUELLES À DOS D’ÂNE À SANTORIN

« C’est vraiment déplorable, et il faut que cela cesse maintenant », déclare l’icône de la musique qui se rendra bientôt en Grèce

Paris – En prévision de son prochain concert au festival Release d’Athènes (le 16 juin), Johnny Marr, musicien et vedette du groupe The Smiths, a fait appel au ministre grec du Tourisme, Thanasis Theocharopoulos, pour qu’il mette un terme aux cruelles promenades où des animaux sont utilisés comme « taxis ».

Dans la lettre (disponible ici en anglais), Johnny Marr souligne que, comme l’a dénoncé PETA, les ânes et les mules sont forcés de transporter des touristes en grimpant plus de 500 marches raides, plusieurs fois par jour, entre le port et la vieille ville de Firá. Lorsqu’ils ne sont pas contraints à transporter des charges extrêmement lourdes sur leur dos, ils sont souvent attachés sous un soleil de plomb sans accès à de l’eau ni à de l’ombre. Il continue sa lettre en demandant au ministre de « mettre fin à cette pratique archaïque consistant à utiliser des animaux comme « bêtes de somme » et d’encourager les touristes à emprunter le téléphérique du port à la place, ou leurs propres jambes ».

L’appel fait suite aux révélations diffusées par PETA dévoilant les conditions atroces subies par les ânes et les mules chaque jour sur l’île de Santorin, en Grèce. Des vidéos montrent des propriétaires traînant des animaux pour descendre les escaliers escarpés de l’île, les fouettant et les frappant avec des bâtons pour les obliger à continuer de marcher. Une nouvelle loi adoptée cette année interdit aux propriétaires de charger leurs ânes d’un poids supérieur à 100 kg, même si, selon les recommandations des vétérinaires, les ânes ne devraient pas porter plus de 20 % de leur propre poids, soit environ 50 kg.

PETA, dont la devise proclame, en partie, que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance », s’oppose au spécisme, une idéologie postulant la supériorité des humains vis-à-vis des animaux afin d’en justifier les mauvais traitements.

Pour plus d’informations sur PETA et pour agir pour les ânes, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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