Caviar, foie gras, homard – le véritable coût des aliments « de luxe » d’origine animale

Le foie gras, le caviar, le bœuf Wagyu et d’autres plats onéreux préparés à partir d’animaux ont plus qu’un prix élevé – le véritable coût de ces aliments « de luxe » est celui de la souffrance et de la mort d’animaux. La cruauté envers les animaux n’a rien de luxueux, c’est pourquoi vous ne devriez jamais consommer ces plats.

Le kopi luwak

Également connu sous le nom de « café de civette », le kopi luwak est fabriqué à partir de cerises de café qui ont été mangées et déféquées par des civettes. Cette boisson coûteuse a un prix encore plus élevé pour les animaux, qui sont arrachés à leur habitat naturel pour être exploités afin d’obtenir un café fantaisiste. Les exploitations de kopi luwak séquestrent les civettes seules dans des cages minuscules et vides, où elles n’ont d’autre choix que de manger des quantités excessives de cerises de café. Elles rongent souvent les barreaux de leurs cages, tournent en rond et perdent leur fourrure en raison du stress intense lié à l’enfermement.

Le foie gras

La production de foie gras repose sur le gavage, qui consiste à enfoncer des tuyaux dans la gorge de jeunes canards mâles ou d’oies plusieurs fois par jour et à leur faire ingurgiter en quelques secondes jusqu’à un kilo d’une mixture à base de maïs.

Cette alimentation forcée fait gonfler le foie des oiseaux jusqu’à 10 fois sa taille normale. Nombre d’entre eux ont des difficultés à se tenir debout car leur foie engorgé distend leur abdomen et ils peuvent arracher leurs propres plumes et s’attaquer mutuellement à cause du stress.

En quelques clics, envoyez un message à votre mairie afin qu’elle aussi s’engage à ne plus servir de foie gras, un produit issu de la souffrance d’oies et de canards innocents :

Le caviar

La pêche ayant décimé les populations d’esturgeons dans la nature, les producteurs de caviar du monde entier ont opté pour des élevages aquacoles industriels. Ces installations séquestrent souvent les esturgeons dans des enclos insalubres où ils n’ont d’autre choix que de nager dans leurs propres excréments et où ils sont victimes de maladies endémiques. Les travailleurs éventrent souvent les esturgeons femelles après les avoir tuées ou, plus rarement, poussent leurs œufs hors de leurs ovaires après avoir percé un trou dans leur ventre alors qu’elles sont encore vivantes.

Le homard

Quand les homards ne sont pas ébouillantés vivants, ils sont démembrés vivants en usine, comme le montre une enquête aux États-Unis. Les images témoignent de la violence subie par ces animaux, qui se font arracher membre après membre.

Dans un rapport officiel présenté à la Commission européenne, un panel d’experts scientifiques a convenu avec certitude que les homards peuvent souffrir et ressentir la douleur, tout comme les chiens, les chats, les poissons et les humains. Mais ils ne rentrent pas dans un état second après avoir été blessés, ils ressentent donc chaque instant de leur lente et douloureuse agonie.

En France, dans les rayons de certains supermarchés tels que Monoprix, des animaux vivants agonisent ou attendent la mort. Certains sont entassés dans des caisses à l’air libre et sont lentement asphyxiés, tandis que d’autres survivent dans des viviers.

Le bœuf Wagyu

Les agriculteurs qui élèvent et tuent des vaches pour le bœuf Wagyu (comme par exemple le bœuf de Kobe) les gavent souvent d’aliments non naturels pour eux afin de les engraisser. Dans les « fermes d’engraissement », les bovins sont généralement soumis à ces routines alimentaires exténuantes pendant deux ou trois ans, jusqu’à atteindre 50 % de leur poids en graisse. Les employés de ces installations gardent généralement les animaux exclusivement à l’intérieur, les privant de la lumière du soleil et de la possibilité de brouter, afin de réduire leurs mouvements et de maximiser la prise de poids.

Ce processus peut être extrêmement douloureux pour les animaux, qui souffrent souvent d’articulations et de sabots endommagés, de lésions hépatiques et de crampes chroniques. Les bœufs élevés pour le Wagyu souffrent également souvent de stress thermique car ils sont contraints de vivre dans des hangars dont la température peut parfois dépasser les 40 degrés.

Une enquête de PETA Asie a même montré des employés dans un centre de recherche sur le bétail japonais en train de brûler la tête de veaux au fer, de donner des coups de pieds et des gifles à des vaches et de les frapper avec des outils.

Le steak tartare

Ne vous laissez pas tromper par son nom : « steak tartare » n’est qu’une façon élégante de dire « chair animale hachée crue ». Les chevaux et les vaches envoyés à l’abattoir ont souvent eu une existence pénible et pleine d’exploitation, parfois dans des conditions insalubres qui constituent des terrains propices à la prolifération de bactéries et d’autres agents pathogènes potentiellement dangereux. La consommation de tout aliment d’origine animale comporte le risque de contracter des zoonoses d’origine alimentaire, c’est-à-dire des maladies qui peuvent se transmettre à un être humain qui touche ou consomme des aliments dérivés d’un animal contaminé tels que de la viande, des œufs ou des produits laitiers. La consommation de chair animale crue augmente encore le risque de contracter des maladies d’origine alimentaire.

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Aucun animal ne veut être tué pour sa chair. Vous pouvez aider ceux qui souffrent dans les industries de la viande, des œufs, des produits laitiers et de la pêche en devenant végan. Faites preuve de compassion dès aujourd’hui :