À Bordeaux, Lyon, Paris, Strasbourg et Toulouse, des statues masquées rappellent que « le tofu n’a jamais causé de pandémie »

Posté le par Marie J

Alors que la crise de la COVID-19 se poursuit et que le couvre-feu à 18h s’étend maintenant à tout le territoire, diverses figures historiques se joignent à PETA pour encourager les Français à contribuer à sculpter un futur sans pandémie, en passant à un mode de vie végan. À Bordeaux, Lyon, Paris et Strasbourg, des statues ont été repérées revêtues un masque de rappelant aux passants que, contrairement à l’exploitation animale, « le tofu n’a jamais causé de pandémie ».

Devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg, au Parc de la Tête d’Or à Lyon, au Jardin du Luxembourg à Paris, au Jardin public de Bordeaux ou encore au Jardin des Plantes de Toulouse, les promeneurs sont ainsi invités à la réflexion sur le lien entre l’élevage et le développement d’épidémies et pandémies en France et dans le monde.

L’industrie de la viande présente un danger pour la santé publique à l’échelle mondiale

Nous ne serions probablement pas dans cette situation de crise mondiale si les humains n’élevaient pas des animaux à grande échelle et ne les mangeaient pas. Les élevages intensifs, abattoirs, et marchés d’animaux vivants (comme celui où le nouveau coronavirus aurait trouvé son origine) sont un terreau fertile pour l’émergence de maladies.

Selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies, plus de 75 % des maladies infectieuses émergentes ont pour origine les animaux. Ainsi, la COVID-19 est similaire à d’autres « coronavirus » tristement célèbres, tels que le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Tous trois se sont propagés des animaux aux humains.

Élevage de poules pondeuses en plein air. Royaume-Uni.

Manger des animaux a d’autres conséquences sur la santé humaine. En plus de comporter un risque élevé de contamination par des agents pathogènes – tels que l’E. coli, le Campylobacter et la salmonelle – la viande ne contient pas de fibres et est riche en graisses saturées et en cholestérol qui obstruent les artères. Selon l’Académie américaine de nutrition et de diététique, les végans sont moins enclins à souffrir de maladies cardiaques, de diabète, d’obésité et de cancer que les mangeurs de viande.

En outre, les scientifiques mettent en garde depuis des années contre le fait que les élevages immondes, remplis d’animaux malades, sont des lieux de reproduction de nouvelles « superbactéries » résistantes aux antibiotiques. En 2017 en France, près de 500 tonnes d’antibiotiques ont été consommées par les animaux élevés dans des conditions insalubres et dans la promiscuité afin d’éviter leur mort. Ces antibiotiques sont généralement identiques ou similaires à ceux qui sont actuellement prescrits pour combattre les maladies chez l’humain. Cette pratique est aujourd’hui l’une des principales causes de l’antibiorésistance, qui touche également les humains.

L214

Cochons dans un élevage français.

Ce que vous pouvez faire

En plus de nous faire courir à tous des risques pour notre santé, les industries qui exploitent les animaux sont aussi responsables de l’implacable et néanmoins banale cruauté que subissent des cochons, moutons, vaches, poulets, canards, oies et autres animaux qui souffrent chaque minute de leur courte vie. On estime qu’en devenant végane, une personne épargne la vie de près de 200 animaux chaque année.

Chacune et chacun d’entre nous peut contribuer à réduire le risque de crises sanitaires comme celle que nous vivons actuellement en se passant de produits animaux.

Apprenez-en plus sur l’aliment polyvalent qu’est le tofu – et en quoi il est différent du soja utilisé pour nourrir les animaux dans les élevages – et commandez gratuitement notre Guide du végan en herbe afin de faciliter votre transition vers une alimentation plus éthique et plus sûre pour tous :